Voici la liste des 10 meilleures plantes qui aident à filtrer et équilibrer l’eau de votre étang !

Quelles sont les meilleures plantes à choisir pour votre bassin de jardin ? Nous pensons que les plantes sont le meilleur moyen de maintenir une eau claire et saine. Les filtres biologiques comme les lagunages, couplés à un bon système mécanique, maintiennent une bonne qualité de l’eau en éliminant l’ammoniac, nocif, provenant des déchets de poisson et les nitrites, provenant des matières végétales en décomposition.

Les plantes aquatiques jouent un rôle ornemental , mais elles contribuent également à maintenir l’équilibre de l’écosystème autour de votre bassin de jardin. Il est donc important de se concentrer sur les espèces les plus utiles afin de favoriser le développement d’un écosystème complet et de maintenir son équilibre. Ces plantes vont permettre de neutraliser les excès de nutriments dans l’eau, notamment des phosphates et nitrates. Elles peuvent également réduire fortement le développement des algues filamenteuses.

Au cœur de l’écosystème d’un étang, chaque plante joue un rôle essentiel. Bien au-delà de leur beauté et de leur capacité à embellir notre espace aquatique, les plantes immergées, flottantes et émergentes offrent des atouts insoupçonnés. Elles métamorphosent et naturalisent nos étangs, tout en apportant ombre et structure.

Cependant, ce qui rend ces plantes véritablement fascinantes et incontournables pour un étang, c’est leur pouvoir fonctionnel.
Les plantes aquatiques et semi-aquatiques sont remarquables par leur pouvoir « épurateur ». À l’image des plantes terrestres qui s’abreuvent de nutriments, de métaux lourds et de polluants du sol, nos plantes aquatiques, grâce à des adaptations spécifiques, peuvent extraire ces éléments nutritifs directement de l’eau ou des substrats aquatiques.

Photo d’un principe de filtration par les plantes (lagunages)

Cette aptitude singulière à filtrer l’ammoniac et les nitrates, par exemple, les consacre en véritables sentinelles purificatrices de nos bassins. La clé d’un équilibre parfait dans tout écosystème aquatique repose sur la gestion des nutriments. Leur accumulation sans contrôle peut rapidement nuire à la qualité de l’eau. C’est ici que nos plantes, dotées d’un métabolisme dynamique, entrent en jeu : elles allègent la charge des filtres, en se nourrissant goulûment des nutriments disponibles. Ce n’est pas tout, elles rivalisent habilement avec les algues, restreignant leur développement. Positionnées astucieusement, ces plantes maximisent leurs bienfaits, offrant ainsi à chaque étang une harmonie où nature et fonctionnalité se mêlent à la perfection.

1) Ceratophyllum demersum

Prisée dans les étangs pour sa beauté naturelle et sa simplicité d’entretien, la cornée, aussi appelée cornifle d’eau, s’affirme comme une plante oxygénante d’exception. Demeurant entièrement immergée, ses tiges peuvent s’élever jusqu’à 3 mètres de hauteur. Dans un environnement riche en nutriments, elles se multiplient rapidement pour composer un buisson dense sous l’eau. Ses feuilles verticillées, solides, offrent des refuges pour les communautés microbiennes essentielles et un abri pour les poissons en pleine éclosion. Elles sont également appréciées des grenouilles et autres espèces d’amphibien, qui peuvent s’en servir comme substrat de ponte.

La cornifle se distingue par sa capacité à croître rapidement, absorbant ainsi une grande quantité de nutriments présents dans l’eau et le substrat. Cela lui confère de grandes qualités épuratives. Surprenant détail : même séparés de la plante principale, ses fragments restent viables et flottent librement. Ces derniers sont donc souvent utilisés pour sa multiplication. Le ceratophyllum est considéré comme une plante semi-flottante, mais, de part ses boutures, elle peut aussi être identifiée comme plante flottante.
Solide et vigoureuse, cette espèce libère également des substances naturelles qui inhibent le développement des phytoplanctons et des algues. On parle d’une plante allélopathique ; c’est à dire qui influence le développement d’autres végétaux.

Cornifle Immergée (Ceratophyllum demersum)

Il est toutefois important de noter que la cornée, une fois mature, peut nécessiter une taille régulière. Sans cette attention, sa croissance peut s’avérer envahissante, et comme toute plante oxygénante, elle peut se révéler toxique pendant la nuit de part ses rejets carbonatés et son absorption d’oxygène. C’est le processus de la photosynthèse qui s’inverse durant les heures nocturnes.
De plus, dans les eaux paisibles ou à faible courant, qu’elle apprécie particulièrement, et sous des températures élevées, elle pourrait concurrencer d’autres plantes immergées.
Une surveillance de la croissance de vos plants, ainsi qu’un entretien régulier, vous permettront d’apprécier pleinement ses qualités tout en préservant l’équilibre de votre étang.

Pour la planter dans le bassin, nous vous recommandons d’utiliser :

L’utilisation de toile de jute n’est pas nécessaire pour la plantation de cette espèce, qui pourra facilement pousser dans du substrat.

2) L’iris des marais

L’iris d’eau est bien plus qu’une plante ornementale et indigène sur les rives peu profondes d’un étang ; c’est une allié écologique redoutable. Outre son rôle stabilisateur des berges grâce à son système racinaire robuste, il se révèle être un formidable épurateur naturel pour l’écosystème aquatique. En effet, cet iris s’avère particulièrement efficace pour absorber les phosphates et les nitrates présents dans l’eau, contribuant ainsi à la santé et à l’équilibre de votre étang.

Ce super pouvoir d’épuration lui permet de faire concurrence directe aux algues, évitant leur prolifération excessive, un défi courant pour de nombreux propriétaires d’étangs. En d’autres termes, là où l’iris d’eau prospère, les algues peinent à trouver leur place.

Iris des Marais « Le Must-Have »

Riches en nutriments, les étangs dédiés à la pisciculture offrent un terrain d’accueil parfait pour cette plante épatante. Ses teintes chatoyantes et ses fleurs opulentes, en plus d’égayer le paysage, attirent une myriade de pollinisateurs, renforçant ainsi la biodiversité aux abords de votre étang. Lorsqu’il est généreusement planté et soigneusement entretenu, l’iris d’eau ne cesse d’étonner par ses bienfaits multifonctionnels.

Néanmoins, pour que cette plante conserve ses propriétés bénéfiques d’une année à l’autre, il est essentiel de lui accorder une attention particulière en fin de saison. La taille des iridacées est une étape cruciale. En éliminant les parties vieillissantes, non seulement vous préservez l’esthétique de la plante, mais surtout, vous retirez du système aquatique les nutriments accumulés au fil des mois, évitant ainsi leur libération dans l’eau.

Pour la plantation de l’iris des marais dans votre bassin, il sera utile de se munir :

3) Le Juncus Effusus

Juncus effusus

Le jonc, avec sa texture distincte et son feuillage dense, est une plante de prédilection pour border les rives d’un étang.
Ses capacités d’adaptation sont remarquables ; il est capable de s’épanouir même lorsqu’il est partiellement submergé et ne rechigne pas devant quelques centimètres d’eau stagnante. Avec le temps, si le sol avoisinant conserve son humidité, cette plante vigoureuse tend à s’étendre naturellement. Pour lui assurer une base stable, il est tout de même judicieux de placer des pierres autour de sa base, protégeant ainsi ses racines des mouvements d’eau.

Mais le Juncus n’est pas qu’une simple plante d’ornement facile à maintenir autour de son bassin. Ses qualités épuratrices sont reconnues, notamment pour filtrer les eaux chargées de nutriments, qui proviennent par exemple des eaux usées ou du ruissellement agricole. Les racines de cette plante, ainsi que le biofilm qui les recouvre, jouent un rôle essentiel dans l’absorption des composés azotés et phosphorés. De nombreuses études ont été menées sur cette plante, notamment dans le traitement d’eaux polluées artificiellement à l’arsenic, et il a été constaté que la plante réalisait une épuration de près de 92% du polluant !
Le jonc étalé se positionne ainsi comme un précieux filtre végétal, purifiant l’eau à la périphérie de l’étang et assurant un ruissellement entrant dépourvu de substances indésirables.

L’utilisation du jonc diffus en aménagement paysager et dans la conception des étangs est courante, en raison de son esthétique attrayante et de ses propriétés filtrantes. Toutefois, sa vitalité peut se révéler être à double tranchant.
Sa propagation rapide, couplée à sa capacité à s’auto-ensemencer, peut le rendre envahissant. Il est donc conseillé de surveiller son expansion et de procéder à des tailles régulières, voire même à des arrachages partiels, pour maîtriser sa prolifération.

La plantation du jonc diffus dans votre étang demandera le même matériel que la plantation de l’iris des marais, ce qui permettra de mieux en contrôler la prolifération. Il est effectivement possible de sortir le panier de l’eau une fois sur l’année pour en couper les racines qui dépassent. Votre plante devra donc se cantonner à la taille du panier que vous lui aurez octroyé.
Cette méthode peut être appliquée à tout panier de plantes aquatiques, et permet ainsi de gérer tout massif de plantes dans son bassin.

4) La Menthe Aquatique

Prisée pour sa simplicité d’entretien, Mentha aquatica s’épanouit idéalement dans les zones peu profondes et marginales des étangs. Elle ne tolère que peu d’eau au dessus du niveau du collet mais se développe aisément, à l’image de la menthe terrestre. Cette plante vivace florifère se décline en de multiples utilisations : qu’il s’agisse d’embellir les berges d’un étang avec ses fleurs émergentes qui séduisent les pollinisateurs, ou encore d’être plantée en abondance pour purifier les eaux.
Il est également possible de l’utiliser en cuisine, par exemple pour aromatiser des salades ou en infusion, bien que sa consommation doit se faire avec modération. En effet, la menthe contient majoritairement un composé dénommé menthofurane. Celui-ci lui confère une forte odeur sucrée et est utilisé dans la confection d’huiles essentielles, mais en trop grandes concentrations dans le corps, il peut se révéler toxique. Il provoque notamment la nécrose des cellules du foie. Nous vous recommandons donc de rester prudent et de ne pas consommer cette plante quotidiennement.

Les vertus purifiantes de la menthe aquatique ne sont plus à démontrer. Effectivement, lorsqu’elle prédomine dans des zones humides aménagées, des baisses notables de bactéries coliformes, de nutriments organiques et même de métaux lourds ont été observées. Ces propriétés soulignent le potentiel phytoremédiateur exceptionnel de cette plante.
Mentha aquatica est aussi un atout pour la stabilisation des berges. Ses racines rampantes assureront la pérennité du sol autour de votre bassin, et les massifs denses formés par les plants le protégeront de l’érosion, que celle-ci soit éolienne ou du fait de l’action de l’eau.

D’un point de vue botanique, la menthe aquatique fait partie de la famille des Lamiacées, qui comprend bon nombre de plantes aromatiques. Elle se distingue par ses tiges quadrangulaires, pouvant s’étirer jusqu’à 90 cm. Ses feuilles, d’une nuance oscillant entre un vert éclatant et un violet subtil, se parent de bords finement dentelés. Elles sont ovales et parfois recouvertes d’une fine pilosité. Durant l’été, les extrémités de ses tiges se parent d’inflorescences rosées serrées. Quant à son système racinaire, il est principalement fibreux et s’étend grâce à une croissance rhizomateuse. La menthe se développe également par reproduction asexuée via les stolons.

La méthode de plantation reste la même que celle citée ci-précédemment dans le cas de l’iris des marais : nous recommandons l’utilisation de paniers aquatiques, de terreau, de toile de jute et de graviers. Elle peut également être plantée directement dans le bassin, notamment dans les pierres de lave des lagunages, mais sa croissance sera alors à surveiller d’un peu plus près. Il ne faut pas hésiter à arracher quelques plants quand son développement est trop conséquent, la menthe aquatique ayant la qualité de reprendre facilement.

N. alba

5) Le nénuphar

Quand on parle de plantes pour étangs d’ornement, les nénuphars s’imposent souvent en tête de liste. Appartenant à ce groupe prisé de plantes aquatiques vivaces flottantes, on dénombre plusieurs espèces de nénuphars, dont les plus populaires sont N. odorata, N. capensis, N. elegans et N. alba. Certains hybrides, par leur beauté remarquable, ont même été honorés par le prestigieux RHS Award of Garden Merit.

Mais au-delà de leur esthétique, les nénuphars sont également de véritables alliés pour la santé de votre étang. En effet, ils contribuent à maintenir la qualité de l’eau de deux façons :

  1. Leurs larges feuilles offrent une ombre précieuse qui prévient la prolifération des algues indésirables. Elles pourront également servir d’abri pour la faune du bassin en recherche de fraîcheur ou d’une protection face au héron et autres prédateurs.
  2. Leur capacité à absorber des composés riches en azote et en phosphore est impressionnante, ce qui contribue à purifier l’eau. Leur efficacité est toutefois influencée par les conditions saisonnières, qui affectent leur taux de croissance. Le nénuphar se développera en effet mieux en présence d’une eau légèrement chaude. Nous vous conseillons donc de remonter d’un pallier les plants qui présentent des difficultés de croissance à la bonne saison, dans le but de favoriser la photosynthèse et de les exposer à des températures plus élevées. Il est intéressant de noter que certaines espèces ont aussi la faculté d’adsorber des éléments toxiques présents dans les eaux.
Nuphar luteum

Toutefois, pour garantir une élimination optimale des nutriments, il est crucial que les feuilles des nénuphars demeurent en bonne santé. Si elles commencent à se décomposer à la surface de l’étang, elles libéreront les nutriments absorbés. Ainsi, il est recommandé de retirer les feuilles détériorées dès leur apparition, afin de préserver la pureté de l’eau.

Toutes ces informations sont également valables pour Nuphar luteum, espèce de nénuphar originaire de nos régions et présente également dans certaines zones d’Amérique du Nord. Sa fleur diffère de l’image que nous avons de la fleur de nénuphar classique : il présente un bouton jaune vif, laissant penser à un grand bouton d’or. Il s’agit d’une espèce en régression dans nos régions de part les activités humaines, préférant tout comme les autres nénuphars une eau calme, mais néanmoins très bien adaptée à notre climat.

Il s’agit de plantes qui toléreront une bonne profondeur, et elles pourront donc meubler les zones plus immergées d’un étang ou la plupart des autres plantes aquatiques ne peuvent se développer. Pour la plantation des nénuphars, nous vous conseillons d’utiliser :

6) Les Typhas

Les Typhas

Parmi les plantes caractéristiques des milieux aquatiques, le typha – couramment appelé quenouille ou roseau à massette – est une figure emblématique des bords d’étang. Ce genre comprend de nombreuses espèces, parmi lesquelles Typha latifolia et Typha angustifolia sont particulièrement reconnues.

Leurs silhouettes distinctives, avec leurs longues tiges et leurs massettes brun foncé, offrent un spectacle visuel impressionnant et sont souvent utilisées comme point focal dans les jardins d’eau. Elles ont un pouvoir épurateur très important.

Plante facilement reconnaissables grâce à leurs longues feuilles étroites et surtout leurs épis en forme de cigares duveteux. Plante intéressante pour le lagunage pour ses qualités épuratrices.

Les typhas, cependant, ne sont pas simplement ornementaux. Ils jouent un rôle fondamental dans l’écosystème de votre étang :

  1. Ils servent de refuges et d’habitats pour de nombreux petits animaux, insectes et poissons.
  2. Leur robuste système racinaire aide à stabiliser les berges, prévenant ainsi l’érosion.
  3. Ils sont exceptionnels pour filtrer l’eau. En effet, les typhas sont connus pour leur capacité à absorber des quantités excessives de nutriments, notamment l’azote et le phosphore, contribuant ainsi à réduire la croissance des algues nuisibles.

Cependant, leur vigueur est à surveiller. Les typhas ont une propension à proliférer rapidement, ce qui peut parfois les rendre envahissants dans un étang. Il est donc recommandé d’effectuer des tailles régulières afin de maîtriser leur expansion, tout en conservant leur efficacité dans l’épuration de l’eau.

7) L’Oneanthes (Céléri d’Eau)

Lorsqu’il s’agit d’apporter une touche unique à un étang ou un bassin, l’Oneanthes (Céléri d’eau), communément appelé « Golden Club », est une plante qui se distingue facilement. Originaire d’Amérique du Nord, cette plante semi-aquatique se reconnaît à ses longues feuilles lancéolées vert brillant et à ses inflorescences jaunes vives ressemblant à des épis.

Mais au-delà de son attrait esthétique, le céleri d’eau offre plusieurs avantages fonctionnels à l’écosystème aquatique :

  1. Habitat naturel : Ses feuilles denses offrent un refuge pour les petits animaux aquatiques, tels que les insectes et leurs larves, facilitant ainsi la biodiversité de l’étang.
  2. Épuration de l’eau : Comme de nombreuses plantes aquatiques, l’Orontium joue un rôle dans la purification de l’eau en absorbant certains nutriments et en réduisant la turbidité.
  3. Stabilisation des sols : Avec son système racinaire bien développé, le « Golden Club » contribue à maintenir la stabilité des berges et à prévenir l’érosion.

Cependant, même si l’Oneanthes (Céléri d’eau) n’est pas aussi envahissant que certaines autres espèces aquatiques, une surveillance régulière de sa croissance est recommandée pour éviter qu’il ne domine trop l’espace aquatique.

En somme, que ce soit pour son allure visuelle unique ou pour ses qualités écologiques, le céléri d’eau est une plante à considérer pour tout propriétaire d’étang souhaitant combiner beauté naturelle et équilibre écologique.

8) L’Hippuris Vulgaris

L’Hippuris vulgaris, couramment appelée « queue-de-cheval » ou « queue-de-cheval d’eau », est une plante aquatique élégante et fonctionnelle qui pousse principalement dans les régions tempérées de l’hémisphère nord. Avec ses tiges dressées et ses feuilles vertes, disposées en spirale, elle rappelle les poils d’une queue de cheval, d’où son nom.

Mais les avantages de l’Hippuris ne s’arrêtent pas à son esthétique :

  1. Biodiversité : Ses structures fournissent un habitat précieux pour de nombreux petits organismes aquatiques, offrant un lieu de refuge et de reproduction.
  2. Assainissement de l’eau : L’Hippuris vulgaris est reconnue pour sa capacité à absorber efficacement les nutriments en excès, notamment les nitrates et les phosphates. Cette capacité réduit non seulement la croissance excessive d’algues, mais contribue également à maintenir une eau claire et saine.
  3. Stabilisation du sol : Les racines de la queue-de-cheval d’eau aident à stabiliser le sol, prévenant ainsi l’érosion des rives.

Bien que cette plante ait une croissance modérée, une surveillance est nécessaire pour s’assurer qu’elle ne devienne pas trop envahissante, surtout dans les petits bassins.

En conclusion, l’Hippuris vulgaris est une plante aquatique qui apporte non seulement un aspect esthétique à l’étang, mais également de nombreux avantages écologiques, rendant les habitats aquatiques plus sains et dynamiques.

9) La Pontederia

Les Pontederia, ou Pickerel Weeds, constituent un incontournable pour quiconque souhaite donner une dimension sauvage et pittoresque à son bassin. Ces plantes aquatiques majestueuses sont bien connues pour leurs longues tiges émergeant de l’eau, couronnées de fleurs violettes ou bleues distinctes.

Les spécialistes en plantes aquatiques reconnaissent les Pontederia non seulement pour leur attrait esthétique, mais aussi pour les avantages écologiques qu’elles apportent :

  1. Habitat et nourriture : Les fleurs, feuilles et tiges des Pontederia attirent une multitude d’insectes pollinisateurs. De plus, elles servent d’abri et de zones de frai pour certains poissons et amphibiens.
  2. Épuration de l’eau : La Pontederia est exceptionnelle pour filtrer l’eau. Elle est capable d’absorber une variété de nutriments, y compris des nitrates et phosphates, contribuant ainsi à réduire la prolifération d’algues indésirables. En éliminant ces excès de nutriments, la plante aide à prévenir l’eutrophisation des plans d’eau.
  3. Stabilisation des berges : Avec un système racinaire robuste, ces plantes jouent un rôle clé dans la prévention de l’érosion des rives, en particulier dans les zones avec un courant d’eau faible à modéré.
Les Pontederias

Bien que les Pontederia soient généralement peu exigeantes en matière d’entretien, il est recommandé de les surveiller pour s’assurer qu’elles ne deviennent pas trop envahissantes, en fonction de la taille et de la nature du bassin.

Pour conclure, le genre Pontederia est une véritable fusion d’esthétique et de fonctionnalité, rendant les bassins vivants, dynamiques et en bonne santé, tout en offrant un véritable spectacle visuel pendant la saison de floraison.

10) Le Lythrum

Le Lythrum salicaria, avec ses majestueuses fleurs pourpres, est souvent la star des zones humides et des berges de bassins. Cette plante vivace haute et élancée est appréciée non seulement pour sa beauté, mais aussi pour ses nombreuses vertus écologiques et pratiques dans le milieu aquatique.

Les experts en plantes aquatiques valorisent le Lythrum salicaria pour plusieurs raisons :

  1. Attrait pour la faune : Avec ses fleurs éclatantes, la salicaire attire une multitude d’insectes pollinisateurs, notamment des abeilles et des papillons. Cette interaction positive avec la faune renforce la biodiversité des écosystèmes aquatiques.
  2. Épuration de l’eau : Comme de nombreuses plantes des zones humides, le Lythrum salicaria joue un rôle significatif dans l’absorption des excès de nutriments tels que les nitrates et phosphates. En le faisant, la plante contribue à réduire la prolifération d’algues et améliore la qualité de l’eau.
  3. Stabilisation des sols : Grâce à ses racines profondes et étendues, la salicaire est efficace pour maintenir la stabilité des sols, réduisant ainsi l’érosion le long des berges.
  4. Tolérance : Cette plante robuste est capable de prospérer dans diverses conditions, qu’elles soient humides ou occasionnellement sèches, ce qui en fait une option flexible pour les aménagements aquatiques.

Cependant, il est crucial de noter que dans certaines régions, le Lythrum salicaria peut devenir invasif. Il est donc essentiel de le gérer avec soin pour s’assurer qu’il ne domine pas les autres espèces indigènes.

En conclusion, la salicaire commune offre un mélange parfait de beauté visuelle et de fonctions écologiques, transformant tout bassin ou zone humide en un écosystème vibrant et dynamique.

Vous pouvez retrouver ces plantes aquatiques dans la pépinière aquatique d’Aquiflor à Nodebais.

L’épuration d’un étang par les plantes est une méthode naturelle et efficace pour maintenir un équilibre biologique. Ces plantes, tout en embellissant le bassin, absorbent les excès de nutriments qui pourraient favoriser la prolifération d’algues indésirables. Cependant, lorsque la charge en poissons est élevée, il est essentiel de coupler ce système avec une filtration mécanique pour garantir une eau claire et saine. Si l’ajout d’une grande quantité de plantes s’avère compliqué, l’utilisation de produits comme le Greenstab Aquipond offre une solution alternative, permettant de réguler les algues filamenteuses tout au long de la saison et d’assurer ainsi la vitalité de votre étang.

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