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Les bonnes plantes pour dépolluer votre étang

Le 20 Sep 25

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Un étang est un écosystème vivant où chaque élément joue un rôle essentiel. Mais avec le temps, des excès de nutriments (nitrates, phosphates) peuvent provoquer une eau trouble, des algues envahissantes ou encore un déséquilibre biologique.
👉 La bonne nouvelle : certaines plantes aquatiques sont de véritables dépollueuses naturelles. Elles filtrent l’eau, consomment les excès et participent à rendre votre étang plus clair et plus sain.


Pourquoi les plantes dépolluantes sont indispensables ?

Dans un étang, les polluants proviennent principalement de :

  • la nourriture non consommée des poissons,
  • les déjections animales,
  • la décomposition des feuilles et débris organiques,
  • le ruissellement des sols riches en engrais.

Ces éléments se transforment en nutriments qui, en trop grande quantité, nourrissent les algues. Les plantes dépolluantes vont entrer en compétition avec elles, en absorbant directement ces nutriments pour se développer. Résultat : moins d’algues, plus de clarté et un bassin naturellement équilibré.


Les meilleures plantes pour dépolluer votre étang

🌱 Les plantes oxygénantes

Elles absorbent directement les nutriments et enrichissent l’eau en oxygène, limitant ainsi la prolifération des algues.

  • Ceratophyllum demersum (cératophylle immergé) : une championne de l’oxygénation et de l’absorption des excès.
  • Élodée du Canada (Elodea canadensis) : robuste et efficace.
  • Hippuris vulgaris (pesse d’eau) : discrète mais utile pour clarifier l’eau.

🌸 Les plantes décoratives et utiles

  • Nénuphars (Nymphaea spp.) : en couvrant partiellement la surface, ils limitent la lumière disponible pour les algues et stabilisent la température de l’eau.
  • Trèfle d’eau (Menyanthes trifoliata) : indigène et robuste, il participe activement à l’équilibre.

🌾 Les plantes de berge et émergentes

Leurs racines puissantes fixent les nutriments et stabilisent les berges.

  • Massette (Typha latifolia)
  • Joncs (Juncus spp.)
  • Iris des marais (Iris pseudacorus) : filtre l’eau tout en apportant une touche décorative.

🌿 Les plantes multi-bénéfices

Certaines espèces conjuguent esthétique et dépollution.

  • Pontédérie (Pontederia cordata) : absorbe les nutriments tout en offrant une floraison bleue spectaculaire.
  • Caltha palustris (Populage des marais) : précoce et idéale pour dynamiser la vie au bord de l’eau.

Comment bien utiliser ces plantes ?

  • Variez les espèces : associez oxygénantes, flottantes et de berge pour une action complète.
  • Plantez généreusement : plus la végétation est présente, plus la compétition contre les algues est forte.
  • Entretenez régulièrement : retirez les excédents pour éviter qu’en se décomposant, elles ne relâchent les nutriments.

Le duo gagnant : plantes + bactéries

Les plantes dépolluantes font un travail remarquable, mais leur efficacité est décuplée lorsqu’elles sont associées à des bactéries bénéfiques comme celles du Nitriboost Aquipond.
👉 Tandis que les bactéries transforment les déchets en nutriments, les plantes les consomment. Résultat : un cercle vertueux qui maintient l’eau claire et l’écosystème équilibré.


Conclusion

Introduire des plantes dépolluantes adaptées dans votre étang, c’est choisir une solution naturelle, esthétique et durable. Elles limitent les algues, améliorent la qualité de l’eau et favorisent la biodiversité. Et pour un équilibre encore plus stable, associez-les aux bactéries Nitriboost Aquipond : un duo gagnant pour un bassin clair, vivant et facile à entretenir.

Quelles plantes aquatiques pour un petit bassin?

Le 20 Sep 25

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Nombreuses sont les personnes possédant un petit bassin dans leurs jardins, apportant un point de fraîcheur dans cet espace de vie. Il peut être intéressant pour de nombreuses raisons d’y implanter des végétaux : que ce soit pour y amener de l’oxygène, pour améliorer la filtration et la clarté de l’eau, pour satisfaire la biodiversité, ou simplement pour apporter une touche de verdure et de jolies couleurs à l’étang.

Mais malheureusement, de nombreuses espèces ne sont pas bien adaptées pour un petit bassin. La croissance de certaines plantes aquatiques est importante et peut poser des difficultés de gestion. On se retrouve alors avec des plantes envahissantes qui occupent la totalité de l’espace du plan d’eau et posent problèmes pour la qualité de l’eau. En effet, un surplus de plantes est synonyme d’une augmentation de la matière en décomposition et donc de l’envasement du bassin.

Vous trouverez dans cet article quelques idées de plantes s’adaptant bien à un petit bassin, de par leurs croissances faciles à contrôler. Chaque paragraphe reprend une liste de plantes particulièrement adaptées pour certaines fonctions régulièrement recherchées comme les apports d’oxygène ou la filtration. 

Pour l’oxygène

L’oxygène est un élément important des étangs, tout particulièrement pour la faune qui y est présente et qui peut, à certaines périodes de l’année, comme durant les canicules ou les grosses périodes de gel, en ressentir le manque. Il est bien sur possible d’amener de l’oxygène par le biais d’une pompe à air, mais les plantes peuvent aider à l’approvisionnement en oxygène tout en apportant de jolies touches de verdure.

–           Baldellia ranunculoides :

Baldellia ranunculoides, aussi connue sous le nom d’alisma fausse-renoncule, est une espèce particulièrement adaptée pour les petits plans d’eau. Cette plante indigène n’entre que très peu en concurrence avec les autres plantes de l’étang et se révèle très facile à contenir dans l’espace qui lui est dédié.

Cette petite plante ne dépasse pas les 30 centimètres de hauteur. Son feuillage est d’un joli vert vif et durant les mois d’été, ses tiges se parent de jolies petites fleurs rosées dont les étamines jaunes ressortent élégamment. Les petits fruits formés environ à la même période sont des akènes, de petites boules vertes et anguleuses.

Pour installer la plante, il suffit de procéder à une plantation en panier, avec du terreau adapté pour le milieu aquatique, des cailloux et de la toile de jute. La plantation doit se faire en berge, l’alisma fausse-renoncule ne supportant pas une hauteur de colonne d’eau de plus de 20 centimètres au dessus de son collet. Il faudra tout de même maintenir le collet immergé.

–           Hippuris vulgaris :

Hippuris vulgaris, ou la pesse d’eau, est une plante oxygénante qui s’adapte très bien dans de nombreux bassins. Elle fait partie des rares oxygénantes à verticilles dont la croissance n’est pas fulgurante et qui ne demande donc pas beaucoup d’entretien.

Son port dressé donne l’impression d’une petite forêt poussant à la surface de l’eau. Les tiges verticillées sont d’un joli vert, brillant au soleil et attirant doucement l’œil. Bien que la floraison soit très discrète, cette petite plante saura vous charmer par son esthétisme et sa facilité de gestion. Elle est de plus très rustique, ce qui vous permettra de la voir revenir chaque année, avec le retour des beaux jours.

La pesse d’eau tolère une large gamme de profondeur de plantation. On peut la trouver sous 5 comme 60 centimètres d’eau. Il est recommandé de procéder à une plantation en paniers ajourés, en augmentant légèrement la taille de ce panier avec la profondeur de plantation.

Dans les plantes aquatiques oxygénantes adaptées pour un petit bassin nous pouvons encore citer :

  • Hottonia palustris
  • Sagittaria filiformis

Pour la filtration :

Les petits bassins dépourvus de poissons ne nécessitent pas toujours de système de filtration. Celle-ci peut se faire par le biais des plantes, dont les bactéries fixées sur les racines aident à clarifier l’eau de par la digestion de la matière organique. Vous trouverez ci-dessous quelques exemples de plantes qui peuvent soit épauler un système de filtration, soit le remplacer dans les bassins les moins chargés en matière organique et avec des plantations dans les bonnes proportions.

–           Typha minima :

Les espèces de Typhas sont particulièrement populaires pour la filtration de l’eau. Elles sont en effet très efficaces et participent activement à la réduction de la matière organique en décomposition dans le plan d’eau, mais, les espèces de ce genre sont généralement très grandes et massives et sont donc difficiles à implanter dans de petits étangs.

Il existe tout de même une espèce qui échappe à la règle : Typha minima. Cette dernière est beaucoup plus petite que ses congénères, sa taille se limitant aux environs de 80 centimètres, mais ses capacités de filtration sont tout aussi appréciables. Son beau feuillage peut servir de petit brise-vue tandis que les massettes réduites qui l’ornent durant la belle saison se balancent gentiment au gré du vent.

Cette espèce se plaît généralement en berge, dans une profondeur n’excédant pas les 10 centimètres. Il est recommandé de procéder à la plantation de ce roseau dans des paniers selon la méthode de plantation habituelle, avec du terreau, de la toile de jute et des graviers.

Typha minima pourrait aussi être présent dans la section abordant les plantes bénéfiques pour la biodiversité du jardin. L’espèce accueille les bactéries favorisant la filtration de l’eau, mais aussi des insectes qui peuvent trouver refuge dans les tiges creuses de la plante pour passer l’hiver. On y trouve également régulièrement des grenouilles et tritons.  

–           Ranunculus flammula :

La renoncule flamette est une plante aquatique indigène relativement discrète pendant l’année mais qui joue un grand rôle dans le bassin. Elle est réputée pour ses capacités de filtration, étant très efficace dans la décomposition de matière organique et l’absorption d’éléments tels que l’ammonium qui sert à la croissance des plantes, mais qui présent en trop grande quantité, se révèle toxique.

En terme d’entretien, Ranunculus flammula est une plante simple qui se ressèmera d’elle-même dans vos berges. Il sera judicieux de la tailler au printemps ou à la fin de l’automne.

La renoncule est essentiellement une plante de berge, qui ne supportera pas plus de 5 centimètres d’eau au dessus du collet. Il devra tout de même être toujours immergé, les sécheresses estivales pouvant être dommageables pour cette petite herbacée. Il est aussi conseillé de la planter dans un panier de plantation avec un bon terreau, qui peut être accompagné de pierres de lave pour optimiser l’effet de filtration.

Ranunculus flammula aurait pu apparaître dans les sections reprenant les plantes appréciées pour leurs floraisons. En effet, cette jolie plante saura vous faire craquer par ses grandes qualités de filtrante, mais également grâce à ses belles petites fleures dorées. Ces dernières offrent un joli spectacle entre les mois de mai et juin, parant la berge de reflets ensoleillés.
Elle fait également partie des plantes favorables à l’accueil de la biodiversité. Étant indigène ainsi que mellifère, son attrait pour les insectes de nos régions, dont les abeilles, est important.

D’autres espèces de plantes aquatiques peuvent être appréciées pour leur capacité de filtration :

  • Iris pseudoacorus
  • Les sagittaires
  • Les alismas
  • Juncus effusus

Pour la biodiversité

–           Mentha aquatica :

La menthe aquatique est une plante idéale pour les petits bassins. Il s’agit d’une petite indigène produisant une jolie floraison mauve à la bonne saison. La floraison étant très mellifère, la présence de menthe est presque la garantie de voir de nombreux pollinisateurs tels que les abeilles durant les beaux jours. D’autres insectes comme des coléoptères fréquentent souvent les plants de menthe aquatique.

En dehors des hexapodes, la menthe accueille de nombreux autres petits animaux au sein de ses racines. On compte notamment les grenouilles et tritons, les gastéropodes ou encore les petits poissons.

Sa croissance est rapide grâce à de nombreux rhizomes, ce qui en fait une très bonne couverture pour les paniers de plantation et les berges. Sa plantation est recommandée à une profondeur maximale de 10 centimètres, en suivant la méthode habituelle de plantation en panier.

La menthe aquatique trouvera également sa place dans un lagunage. Il s’agit en effet d’une plante réputée épuratrice. En plus d’accueillir de nombreux animaux visibles à l’œil nu, cette espèce s’allie à de nombreuses espèces de bactéries qui participeront activement à la dégradation de la matière organique présente dans votre étang.

–           Butomus ombellatus

Butomus ombellatus, plus communément appelé jonc fleuri, est l’espèce de plante la plus haute représentée dans cet article. Malgré sa grande taille, qui peut atteindre 1m20, elle reste idéale pour les petits étangs car sa propagation dans le bassin est relativement lente. Elle ne risque donc pas d’envahir les petits espaces.  

Cette plante est réputée pour attirer durant la belle saison de nombreux insectes, mais plus particulièrement les libellules et demoiselles, souvent appréciées des propriétaires d’étangs car grandes prédatrices des moustiques et de leurs larves. Vous pourrez aussi observer des abeilles et papillons colorés qui viennent profiter du nectar des fleurs.
Sous l’eau, cette indigène sert de refuge aux escargots, amphibiens ainsi qu’aux petits poissons.

Le jonc fleuri s’adapte à de nombreuses profondeurs de plantation. Le collet doit néanmoins toujours être immergé, entre 5 et 30 centimètres de profondeur. Il est nécessaire de choisir un panier de plantation assez grand et de mettre une bonne couche de cailloux sur le panier pour le maintenir en place lorsque vous décider de placer la plante dans les plus grandes profondeurs.

Tout comme la menthe, elle accueille beaucoup de micro-organismes et peut donc avoir une grande utilité dans la filtration du bassin. On peut donc l’envisager dans un lagunage.
Elle pourrait également être représentée dans la section des jolies floraisons, pour ses ombelles mauves très élégantes qu’elle présente dès le mois de juin.

La plupart des plantes indigènes sont attrayantes pour la biodiversité, et nous pouvons donc citer :

  • Caltha palustris
  • Cardamine pratensis
  • Fritillaria meleagris
  • Oenanthe fistulosa
  • Potentilla palustris

Pour les jolies floraisons : 

–           Nénuphar nain :


Lorsque le volume et les profondeurs sont limités dans le bassin, il peut-être compliqué de trouver un nénuphar adapté. Heureusement, il existe une solution adéquate pour tous les bassins et donc des espèces de nénuphars dits nains. Ceux-ci sont beaucoup moins couvrants que leurs cousins traditionnels, et se plaisent d’autant mieux dans des profondeurs d’eau faible.

On recommande la plantation des Nymphaea Pygmaea entre 15 et 30 centimètres de profondeur. Celle-ci se fera de préférence dans un panier de plantation avec le terreau adapté.

Les fleurs de nénuphars nains apparaissent généralement entre les mois de juin et septembre, offrant de belles nuances de couleur sur les plans d’eau. Il existe différentes variétés et donc différentes pigmentations. Vous aurez le choix entre des fleurs d’un rose profond, ou encore d’un joli jaune prononcé. Les fleurs sont de jolies tailles et se dressent fièrement au-dessus de l’eau pour le plus grand plaisir des yeux.

Les nénuphars nains, en plus d’ajouter de la couleur dans le bassin, seront des aides bienvenues dans la filtration de l’eau. Ils sont effectivement dotés de grandes capacités d’épuration, ce qui permettra notamment de contenir les algues.

–           Schisostylis Coccinea

Cette jolie vivace saura vous séduire par sa grâce et son élégante floraison. Cette plante peut s’élever jusqu’à 50  centimètres au dessus du niveau de l’eau, portant au bout de sa tige, selon vos préférences, des fleurs d’un joli rouge, d’un doux rose pastel, ou encore d’un blanc pur. Ces dernière s’agitent au gré des vents entre les mois d’aout et novembre. Cette floraison plutôt tardive vous permettra donc de profiter de jolies couleurs même au plus proche de la mauvaise saison.

Les schyzostylis sont de véritables plantes de berge qui préféreront une légère sécheresse plutôt que d’être submergées. On conseille sa plantation au ras de l’eau ou directement 10 centimètres au-dessus du niveau de celle-ci, de manière à ce que les racines aient toujours de l’eau à disposition.

Ces plantes ne nécessitent pas beaucoup d’entretien, si ce n’est leur taille à la fin de l’automne ou au début du printemps. Sa croissance racinaire n’est pas très rapide et la séparation des plants n’est donc pas très fréquente. Il est judicieux de placer les Schisostylis dans des zones ensoleillées, qu’elles apprécieront d’avantage que les zones ombragées.

D’autres plantes aquatiques peuvent apporter de magnifiques couleurs à la surface des petits plans d’eau. On peut notamment citer :

  • Les Primulas
  • Les myosotis
  • Bletilla striata
  • Zephrantes candida

Pour tous les gouts :

Les plantes aquatiques offrent une diversité stupéfiantes, prêtes à combler toutes vos attentes. Même dans un bassin à la taille limitée, de nombreuses d’entre elles peuvent s’adapter et se développer. Ne vous pensez donc pas limités par la taille ou les profondeurs de vos plans d’eau, vous pourrez toujours trouver plante à votre étang !

Qu’il s’agisse d’améliorer l’oxygénation ou la filtration de votre bassin, ou que vos intérêts se portent sur la biodiversité, ou encore l’esthétisme, il existe une plante qui correspond à vos attentes. Et il ne faut bien sur pas hésiter à combiner différentes espèces pour assurer le plus de services rendus. Beaucoup de combinaisons sont possibles et pourront vous apporter à terme un bassin à l’équilibre, et à vos goûts.

L’équilibre biologique d’un bassin expliqué : le rôle essentiel des bactéries nitrifiantes

Le 20 Sep 25

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Un bassin de jardin n’est pas qu’un plan d’eau décoratif : c’est un écosystème vivant où poissons, plantes, micro-organismes et bactéries cohabitent. Pour que cet équilibre naturel fonctionne durablement, il existe des acteurs invisibles mais indispensables : les bactéries nitrifiantes.

Pourquoi les bactéries sont indispensables à un bassin

Dans un étang, les poissons produisent des déjections, les plantes perdent des feuilles et des tiges, et des débris organiques tombent dans l’eau. Tout cela génère de la matière organique qui se décompose et libère de l’ammoniaque, une substance toxique pour les poissons. Sans intervention, ce déséquilibre entraîne :

  • une eau trouble,
  • une prolifération d’algues,
  • du stress pour les poissons, voire des pertes.

C’est ici que les bactéries nitrifiantes entrent en jeu : elles assurent la transformation naturelle des déchets et rendent l’eau plus saine.

Le cycle de l’azote : la clé de l’équilibre

Les bactéries nitrifiantes agissent à chaque étape du cycle de l’azote :

  1. Elles transforment l’ammoniaque (NH₃) en nitrites (NO₂).
  2. D’autres souches convertissent ensuite ces nitrites en nitrates (NO₃).
  3. Les nitrates deviennent assimilables par les plantes aquatiques, qui les utilisent comme nutriments.

👉 Résultat : ce qui était un déchet toxique devient une ressource utile, et l’eau gagne en clarté et en stabilité.

Quand et pourquoi renforcer la population bactérienne ?

Même si des bactéries existent naturellement dans un bassin, elles ne suffisent pas toujours. Plusieurs situations fragilisent l’équilibre biologique :

  • Au printemps, après l’hiver, la population bactérienne est réduite.
  • Lors de fortes chaleurs ou de nourrissage intensif, la filtration est surchargée.
  • Après un nettoyage, un traitement ou un orage violent, une partie des bactéries disparaît.

C’est dans ces moments clés qu’un apport ciblé de bactéries vivantes permet de réensemencer rapidement le bassin et d’éviter les déséquilibres.

L’automne : le moment idéal pour renforcer vos bactéries

À l’automne, le bassin entre dans une phase délicate : les feuilles mortes et débris organiques s’accumulent, tandis que la température de l’eau baisse progressivement. Tant que l’eau reste au-dessus de 10 °C, les bactéries sont encore actives et il est essentiel de leur donner un coup de pouce. Ensemencer votre bassin avec des bactéries nitrifiantes à cette période permet de réduire la vase avant l’hiver, de maintenir une eau plus claire et de préparer un redémarrage plus facile au printemps.

💡 Astuce pro : Nitriboost peut aussi être utilisé après chaque nettoyage de filtre. Cela permet de réensemencer immédiatement la filtration et de ne pas repartir “à zéro”, garantissant un équilibre plus rapide et plus stable.

Nitriboost Aquipond : la solution bactérienne professionnelle

Le Nitriboost Aquipond va plus loin qu’un simple ajout de bactéries. Il contient une combinaison de nombreuses souches nitrifiantes complémentaires, sélectionnées pour agir efficacement sur :

  • La transparence de l’eau, en réduisant les matières organiques en suspension.
  • Le cycle de l’azote, en transformant les déchets en nutriments utiles.
  • Le soulagement de la filtration, en prenant en charge une partie du travail normalement confié au filtre.
  • L’équilibre global du bassin, avec moins d’algues indésirables et moins de vase.

C’est une formule hautement concentrée pensée pour les propriétaires de bassins exigeants, qui veulent combiner la performance biologique et la simplicité d’utilisation.

Des bénéfices visibles et durables

L’utilisation régulière de Nitriboost se traduit par :
✅ Une eau limpide qui valorise le bassin.
✅ Des poissons moins stressés, en meilleure santé.
✅ Une réduction des interventions lourdes (nettoyages, changements d’eau).
✅ Un écosystème plus autonome, proche du fonctionnement naturel.


Les bactéries nitrifiantes sont la pierre angulaire de l’équilibre biologique d’un bassin. Sans elles, pas de cycle de l’azote, pas d’eau claire, pas de stabilité. Avec une solution professionnelle comme Nitriboost Aquipond, vous donnez à votre bassin ce dont il a besoin pour rester un milieu sain, clair et vivant toute la saison.

7 plantes aquatiques qui subliment votre bassin en automne

Le 14 Sep 25

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Quand les températures baissent et que les feuilles rougissent, beaucoup pensent que le bassin entre doucement en sommeil. Pourtant, certaines plantes aquatiques révèlent toute leur beauté à l’automne et prolongent la magie de votre jardin d’eau.

L’automne transforme les jardins : les arbres se parent de couleurs flamboyantes, la lumière devient plus douce, et l’air plus frais. Mais votre bassin, lui aussi, peut continuer à vibrer de vie et de beauté. Chez Aquiflor, nous croyons qu’un jardin aquatique n’est pas qu’un décor d’été. Avec les bonnes plantes, votre pièce d’eau devient un tableau vivant qui vous émerveille jusqu’aux premières gelées.

Découvrez nos 7 plantes coups de cœur pour prolonger la magie de votre bassin cet automne.

1. Les nénuphars rustiques – la poésie qui dure (nymphaea)

Le nénuphar est la star du bassin. Ses fleurs délicates flottent encore en début d’automne, et ses larges feuilles offrent abri et ombre aux poissons. Même lorsque la floraison se termine, la grâce du feuillage apporte une touche de sérénité incomparable.

💡 Astuce Aquiflor : choisissez différentes variétés pour profiter d’une floraison échelonnée et de couleurs variées.

2. La pontédérie – un violet qui illumine (pontederia)

Ses épis dressés de fleurs violet-bleu apportent de la verticalité et une couleur éclatante au bord du bassin. Même après la floraison, la plante garde une allure élégante.

👉 Un véritable coup de fouet visuel quand la nature alentour commence à s’endormir. La Pontederia est une plante de berge incontournable pour donner de la verticalité et de la couleur au bassin en fin de saison. Ses hampes florales, qui s’élèvent au-dessus de l’eau, apportent une touche spectaculaire alors que la plupart des floraisons du jardin déclinent. Mais il existe plusieurs variétés, chacune avec sa personnalité, que nous cultivons avec soin chez Aquiflor.

  • Pontederia cordata
    La plus connue : ses fleurs en épis d’un bleu-violet intense créent un véritable contraste avec le vert du feuillage. Robuste et généreuse, elle fleurit longtemps et attire de nombreux pollinisateurs.
  • Pontederia lanceolata
    Plus élancée que la cordata, avec des feuilles étroites et pointues qui allongent encore son allure graphique. Ses fleurs violet-bleu sont tout aussi éclatantes mais sa silhouette plus fine permet d’alléger les massifs et de varier les textures.
  • Pontederia alba
    Une rareté qui étonne par ses fleurs blanches, pures et élégantes. Elle apporte une note lumineuse et raffinée au bord du bassin, surtout lorsqu’elle est associée à des variétés violettes pour créer un jeu de contrastes subtils.

💡 Pourquoi adopter la Pontederia ?
Elle adore les températures plus fraîches, reste vigoureuse en automne et garde une belle prestance même après la floraison grâce à son feuillage vertical. C’est une plante qui capte le regard et qui donne un souffle vivant au bassin quand tout autour se met en dormance.

3. La sagittaire – une touche d’originalité

Avec ses feuilles en forme de flèche, la sagittaire est une plante qui attire l’œil. Elle reste vigoureuse dans l’eau fraîche et donne du caractère aux berges. La sagittaire est l’une des plantes aquatiques les plus emblématiques pour habiller les berges d’un bassin. Son nom vient de ses feuilles en forme de flèche qui lui donnent une allure unique. Mais ce que beaucoup ignorent, c’est qu’il en existe plusieurs variétés, toutes aussi élégantes qu’utiles pour structurer un jardin d’eau.

Chez Aquiflor, nous aimons particulièrement ces quatre variétés :

  • Sagittaria sagittifolia
    La plus classique et la plus répandue. Ses feuilles en forme de flèche allongée et ses jolies fleurs blanches étoilées lui confèrent une élégance intemporelle.
  • Sagittaria latifolia
    Plus généreuse, avec de larges feuilles en cœur qui donnent du volume et de la densité. Elle apporte un côté luxuriant aux berges, idéal pour jouer avec les hauteurs.
  • Sagittaria graminea
    Plus fine et élancée, ses feuilles ressemblent à des rubans verts qui bougent au gré du vent. Une touche de légèreté et de verticalité, parfaite pour équilibrer les massifs.
  • Sagittaria japonica
    L’orientale raffinée ! Elle séduit par son port élégant et son feuillage délicat. Elle s’adapte très bien à nos bassins et ajoute une note exotique subtile.

💡 Pourquoi adopter les sagittaires ?
Elles résistent très bien aux températures plus fraîches, purifient naturellement l’eau en absorbant les nutriments excédentaires, et offrent un abri aux poissons et petits animaux du bassin. Elles allient esthétique et fonctionnalité, ce qui en fait des plantes incontournables en automne.

✨ Idéale pour casser la monotonie des feuillages classiques.

4. L’acore odorant – la finesse jusqu’aux gelées (acorus calamus)

Ses feuilles fines et élégantes rappellent des touffes d’herbe graphique. Toujours vert, l’acore odorant reste séduisant alors que d’autres plantes déclinent.

Plante vivace semi-aquatique, l’acore odorant se distingue par son feuillage rubané vert brillant qui rappelle celui de certaines graminées. Installé en bordure de bassin ou dans les zones peu profondes, il apporte une touche très graphique grâce à ses touffes denses et dressées qui structurent l’espace.

Contrairement à d’autres plantes de berge, l’acore garde son feuillage attrayant jusqu’aux premiers froids. Sa rusticité en fait un choix sûr : il résiste bien à l’hiver et repart vigoureusement au printemps.

👉 Mais l’acore calamus ne se limite pas à son aspect décoratif :

  • Son rhizome a longtemps été utilisé pour ses propriétés médicinales et aromatiques (d’où son nom d’« odorant »).
  • Ses racines contribuent à stabiliser les berges et à améliorer la qualité de l’eau en absorbant une partie des excès nutritifs.
  • Sa présence favorise la biodiversité, en offrant des abris pour les insectes et petits amphibiens.

💡 Astuce Aquiflor : l’acore s’associe très bien avec des plantes aux feuillages plus souples comme la sagittaire graminea, ou des variétés colorées comme la lysimaque nummulaire, pour jouer sur les contrastes.

💚 Un must pour garder un bassin structuré et vivant.

5. La Lysimaque nummulaire – un tapis doré

Vivace rampante par excellence, la Lysimaque nummulaire (souvent appelée herbe aux écus) s’étend avec grâce sur les rochers, les berges et jusque dans l’eau peu profonde. Son feuillage arrondi forme un tapis dense qui épouse parfaitement les courbes du bassin et adoucit les zones minérales comme les cascades ou les bordures en pierre.

À l’automne, elle révèle tout son charme : ses feuilles prennent des teintes dorées et cuivrées, créant un contraste saisissant avec les rouges des érables et les bruns des feuillages voisins. Cette lumière végétale apporte un véritable relief aux scènes d’eau en fin de saison.

👉 Un atout esthétique et pratique :

  • Étale un tapis décoratif qui limite la pousse des adventices.
  • Met en valeur les roches et les cascades en les habillant naturellement.
  • Se marie parfaitement avec les plantes verticales comme la sagittaire ou l’acore pour jouer sur les volumes.

💡 Astuce Aquiflor : utilisez la Lysimaque en bordure de cascade ou sur des pierres plates : elle descend et s’ancre au contact de l’eau, créant un effet naturel et lumineux unique.

6. La Preslia cervina – la rareté qui séduit

Peu connue du grand public, la Preslia cervina est une plante aquatique d’une grande finesse, idéale pour les amateurs de bassins qui souhaitent sortir des sentiers battus. Elle forme des touffes de feuilles rubanées, fines et souples, qui se balancent au gré du vent ou des mouvements de l’eau. Son port élancé apporte une verticalité discrète mais très esthétique aux bordures et zones peu profondes.

Appréciant particulièrement les eaux fraîches et claires, elle trouve naturellement sa place dans les bassins aux berges bien végétalisées ou dans les mares naturelles. Sa croissance est modérée, ce qui en fait une plante facile à maîtriser et parfaite pour les compositions équilibrées.

👉 Pourquoi l’adopter ?

  • Son allure légère et élégante contraste avec les feuillages plus massifs (sagittaires, pontédéries, acore).
  • Elle participe à l’oxygénation et à l’équilibre biologique du bassin.
  • Son aspect délicat met en valeur des floraisons voisines comme celles des nénuphars.

💡 Astuce Aquiflor : associez la Preslia cervina à des nénuphars colorés ou à la Lysimaque nummulaire pour créer un jeu de contrastes entre verticalité et feuillage rampant. Un effet raffiné qui sublime les bordures du bassin.

7. Le trèfle d’eau (Menyanthes trifoliata) – l’allié biodiversité

Indigène et robuste, le trèfle d’eau reste vert longtemps. Ses feuilles trifoliées et son port dense offrent un abri précieux pour la faune aquatique. Au printemps, il se couvrira de petites fleurs blanches étoilées… un spectacle qui se prépare dès l’automne !

Plante indigène de nos régions, le trèfle d’eau est une vivace semi-aquatique qui trouve naturellement sa place dans les zones marécageuses, tourbières et bords d’étangs. Sa rusticité en fait un choix idéal pour ceux qui souhaitent un bassin esthétique, durable et respectueux de la biodiversité locale.

Ses feuilles trifoliées, charnues et d’un vert soutenu, forment rapidement un tapis dense qui couvre l’eau et les berges. Ce feuillage persistant jusqu’aux premiers froids reste attractif en automne et sert de refuge à de nombreux petits animaux : insectes, têtards, amphibiens et invertébrés aquatiques.

Mais c’est surtout au printemps que le trèfle d’eau dévoile tout son charme : il se pare de fleurs blanches étoilées, délicatement frangées, portées en grappes dressées. Une floraison spectaculaire et raffinée, d’autant plus belle que la plante s’est bien installée à l’automne.

👉 Atouts écologiques et esthétiques :

  • Améliore la biodiversité en favorisant une microfaune riche.
  • Offre un abri naturel pour les poissons et les invertébrés.
  • Très rustique, il se développe même dans les sols lourds et humides.
  • Son feuillage couvre le plan d’eau et limite la prolifération d’algues.

💡 Astuce Aquiflor : le trèfle d’eau aime les zones ensoleillées à mi-ombragées et les sols gorgés d’eau. Il est parfait pour végétaliser les berges d’une mare naturelle ou enrichir un bassin paysager.

🌍 Une plante parfaite pour ceux qui veulent conjuguer esthétique et respect de la biodiversité.

Conseils d’entretien pour prolonger la beauté

  • Taillez les parties jaunies avant qu’elles ne se décomposent.
  • Retirez régulièrement les feuilles mortes qui tombent dans l’eau.
  • Laissez les plantes rustiques passer l’hiver dans le bassin, elles repartiront plus fortes au printemps.
  • Rentrez les plantes tropicales si vous souhaitez les conserver d’une année sur l’autre.

Avec ces 7 variétés, votre bassin devient un havre de couleurs et de textures, même quand les journées raccourcissent.
Chez Aquiflor, nous avons rassemblé ces plantes pour vous permettre de transformer votre jardin aquatique en un véritable refuge automnal.

👉 Passez en magasin découvrir ces pépites sélectionnées par nos experts… et laissez-vous séduire par la magie de l’automne au bord de l’eau.

Belgische koi’s bij Aquiflor: het verhaal van een lokale passie

Le 13 Juin 25

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Bij Aquiflor geloven we al van bij het begin dat de schoonheid van een vijver niet alleen schuilt in het ontwerp of in de waterplanten, maar vooral in het leven dat erin bruist. En wat brengt er meer kleur, beweging en verwondering dan een koi?

Ja, we bieden koi’s aan uit verschillende herkomstlanden, zorgvuldig geselecteerd op kwaliteit en gezondheid. Maar we zetten ook bewust in op een meer lokale, nabije en geëngageerde aanpak: die van de Belgische koi’s, met passie gekweekt vlak bij huis.

Een geduldig en respectvol vakmanschap

Onze partner-kweker werkt al meer dan 20 jaar met een toewijding die respect afdwingt. Wat hem onderscheidt? Zijn manier om elke vis niet als product te zien, maar als een uniek levend wezen. Het resultaat van doordachte kruisingen, zorgvuldige observatie en een grote bescheidenheid.

De voortplanting gebeurt met uiterste voorzichtigheid. De bevruchte eitjes worden zachtjes gemengd met pluimen om kwetsuren of schade te voorkomen. Na de incubatie worden de jonge visjes vrijgelaten in een natuurlijke vijver, waar ze in alle rust en op hun eigen tempo kunnen groeien, ver weg van stress of intensieve druk.

Na enkele weken worden ze één voor één geselecteerd, op basis van vitaliteit, kleur en gedrag. Een essentiële stap, die leidt tot stevige, goed gevormde en klimaatgeharde vissen.

Een verrassende variatie aan kleuren en vormen

De selectie van dit jaar is ronduit indrukwekkend. We hebben koi’s ontvangen in allerlei vormen en kleuren:

  • Ogon, in puur goud, met een lichtreflectie die verbluft;
  • Ochiba, subtiel gemarmerd, met herfstachtige tinten;
  • Platinum, bijna metaalachtig, elegant en helder;
  • Shagoi, robuust en kalm, ideaal om uit de hand te leren eten;
  • Sanke, speels en dynamisch, met zwarte en rode vlekken op wit;
  • Yamabuki, felgeel als de zon;
  • Ghost koi, geheimzinnig en ingetogen.

En dan… tot onze grote verbazing zijn er ook enkele kleine Tancho’s geboren. Ze zijn zeker niet perfect volgens de strenge normen, maar ze dragen een stukje magie van lokale kweek met zich mee. Een Belgische Tancho zien, is een beetje zoals een bloeiende kersenbloesem op het platteland ontdekken: onverwacht, maar ontroerend mooi.

Een ethische en lokale keuze

Een Belgische koi kopen bij Aquiflor betekent niet alleen een vis kiezen. Het is ook een bewuste keuze: die van steun aan een kleinschalige, respectvolle kweek, met oog voor dier, natuur en waarden.

Het vermijdt lange en stresserende transporten. Uw vijver krijgt een vis die al gewend is aan ons klimaat, robuuster en evenwichtiger. Het is ook een keuze voor een passie die tijd neemt, de natuurlijke ritmes respecteert en streeft naar harmonie eerder dan perfectie.

Voor nieuwsgierigen én kenners

Onze Belgische koi’s zijn vanaf nu beschikbaar bij Aquiflor. Of u nu een verzamelaar bent, of gewoon benieuwd naar een beetje extra leven en kleur in uw vijver, u bent van harte welkom om deze unieke vissen te komen bewonderen.

Onze experts staan klaar om u te begeleiden, uitleg te geven over elke variëteit en u te helpen de juiste keuze te maken, volgens uw vijver, uw wensen en uw budget.

Twijfelt u nog? Kom dan gewoon even kijken. Het rustige glijden van deze vissen in helder water is op zich al een belevenis.

Met dank aan onze kweker

Tot slot willen we onze kweker oprecht bedanken. Zonder zijn werk zou dit alles niet mogelijk zijn. Zijn oog voor detail, zijn geduld, zijn nauwkeurigheid en zijn zachte aanpak maken het verschil.

Hij jaagt niet op perfectie, maar zoekt naar evenwicht. Hij dwingt de natuur niets op, maar begeleidt ze met respect. En net daarom zijn zijn vissen zo bijzonder.

Bij Aquiflor geloven we dat passie het verschil maakt. En precies dat gevoel nodigen we u uit om te komen beleven, hier, in onze waterwereld.


Aquiflor – Een tuin om in te leven, een vijver om van te houden.

Mousse blanche sur un bassin : faut-il s’inquiéter ?

Le 22 Mai 25

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Chaque année, de nombreux propriétaires de bassins nous posent la même question, surtout au printemps : « Pourquoi y a-t-il de l’écume blanche à la surface de mon bassin, surtout le matin? » Cette mousse parfois persistante peut surprendre, voire inquiéter. Pourtant, elle est bien connue des spécialistes. Voici une réponse d’expert pour comprendre le phénomène, ses causes, ses risques, et surtout, comment rétablir l’équilibre de votre bassin.

D’où vient cette écume blanche ?

L’apparition de mousse (écume) à la surface d’un bassin est souvent liée à une concentration excessive de composés organiques dissous dans l’eau. Ces molécules organiques mélangées à de l’oxygène vont provoquer de la mousse à la surface. Ces composés proviennent de plusieurs sources :

  • La reproduction de vos carpes koïs (ponte des oeufs) – souvent l’eau à tendance à sentir le poisson et vous allez voir des petits œufs au bord des rochers et des plantes. De nombreuses protéines sont libérées dans l’eau au moment de la frai.
  • La décomposition des feuilles, algues ou autres déchets végétaux.
  • Les déjections des poissons et la nourriture non consommée.
  • Un nettoyage récent ou un changement d’eau trop important.
  • Une filtration encrassée / insuffisante ou une surpopulation.
  • Le changement de votre ampoule UV ou allumage de l’appareil surtout si l’eau était verte. Une fois que les algues sont brûlées par l’UV, la décomposition de ces algues peut remonter à la surface et créer ces microbulles (écumes).
  • Une apparition importante de pollens dans l’air, qui se dépose en surface de l’étang peut créer l’écume. Elle aura tendance à avoir des reflets jaunâtres.

Quand ces matières organiques se dégradent, elles libèrent des protéines qui réduisent la tension superficielle de l’eau. Lorsqu’il y a des remous (cascade, jets, filtration), ces protéines favorisent la formation de bulles qui s’accumulent en écume blanche, notamment aux points de brassage. Cette écume peut être plus importante en avril-mai, quand les nuits sont encore fraîches, et que la température en journée est plus haute.

Est-ce dangereux pour les poissons ?

Dans la majorité des cas, cette écume est temporaire et sans danger. Elle traduit cependant un déséquilibre biologique qui peut, à terme, favoriser l’apparition de maladies ou d’algues si rien n’est fait. Un contrôle de l’eau est recommandé, notamment sur les taux d’ammoniac et de nitrites. Certains spécialistes vont aussi analyser les nitrates, qui peuvent facilement être éliminés par des plantes aquatiques. Si votre bassin est « trop profond », vous pouvez aussi utiliser des paniers flottants.

Que faire pour éliminer la mousse blanche ?

Les actions rapides :

  • Analyser l’eau et utiliser des bactéries nitrifiantes (type Aquipond Nitriboost).
  • Réaliser un changement partiel d’eau pour diluer les composés organiques (max 20%).
  • Utilisez un skimmer (type SwimSkim Oase ou Aquaskim de chez OASE) pour éliminer la matière en suspension.
  • Retirer la mousse à l’épuisette, notamment si elle est concentrée en surface ou autour d’une cascade à l’aide d’une épuisette à fine maille.

Les actions durables :

  • Améliorer la filtration, en vérifiant que le filtre est adapté au volume du bassin et au nombre de poissons et correctement entretenu.
  • Limiter le nombre de poissons pour éviter une surcharge biologique.
  • Réduire la nourriture : ne donner que ce que les poissons peuvent consommer en 5 minutes maximum.
  • Ajouter des plantes aquatiques pour aider à absorber les nutriments en excès.
  • Optimiser l’aération du bassin, surtout en période chaude, car plus l’eau est chaude, moins elle contient d’oxygène.
  • Introduire des bactéries bénéfiques pour accélérer la dégradation des déchets.

Le rôle clé du Nitriboost

Chez Aquiflor, nous recommandons l’usage du Nitriboost, un concentré de bactéries nitrifiantes qui agit directement sur le cycle de l’azote. Il transforme l’ammoniac (toxique) en nitrites, puis en nitrates assimilables par les plantes. En cas d’écume blanche liée à une surcharge organique, l’utilisation du Nitriboost permet de rétablir l’équilibre du bassin plus rapidement, en renforçant la population de bactéries utiles.

Conseils d’application :

  • Bien agiter avant usage.
  • Couper l’UV pendant 24 à 48h pour laisser les bactéries s’activer.
  • Verser directement dans le bassin, idéalement près d’un jet ou d’une cascade.
  • Répéter tous les deux mois ou après chaque intervention importante.

En conclusion

La mousse blanche à la surface d’un bassin est un signal d’alerte mais parfois, il s’agira tout simplement de pollens, d’une grosse période de reproduction ou d’une filtration qui peut être bien nettoyée. Pas nécessairement alarmant, mais il témoigne d’un besoin d’équilibre. Un bon entretien, une population adaptée, une filtration efficace, et l’ajout de bactéries comme le Nitriboost permettent de retrouver une eau saine, claire, et un écosystème en pleine forme.

Pour toute question ou analyse d’eau gratuite, venez rencontrer Nicolas et l’équipe chez Aquiflor. On adore prendre le temps de vous conseiller pour que votre bassin devienne un vrai coin de paradis.

8 plantes aquatiques oxygénantes à ajouter dans votre étang

Le 2 Mar 25

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L’oxygène est un élément essentiel dans le bassin. Avoir une mare bien oxygénée aide à la minéralisation de la matière organique, il y a donc généralement moins de vase et d’algues dans un bassin présentant un bon système d’oxygénation. L’oxygène va également favoriser la vie dans le bassin : il est bénéfique, que ce soit pour les poissons ou les plantes, en passant par les bactéries. La présence de cet élément n’est pas garantie, il existe des périodes plus critiques ou les taux d’oxygène chutent dans la mare. On parle ici des périodes de chaleur caniculaire, d’orage, ou encore de gel.

Il existe différentes techniques pour en amener, que ce soit par le biais de cascades ou par l’achat d’un aérateur, bien plus efficace que la chute d’eau pour permettre la diffusion de l’oxygène dans l’eau.

Mais on oublie parfois que les plantes peuvent également jouer un rôle dans l’oxygénation d’un point d’eau. Elles interviennent de plus dans la lutte contre les algues, en consommant les minéraux nécessaires à la croissance de celles-ci.
Toutes les plantes produisent de l’oxygène dans une certaine mesure, mais au moyen de cet article, nous allons passer en revue les plantes les plus efficaces dans la production de ce précieux élément.

1.    Les Potamogetons :

Le genre des Potamogetons, plus communément appelés potamot, compte de nombreuses espèces dont les plus réputées présentent le même port. Bien ancrées dans le substrat, les longues tiges des Potamogetons parcourues de feuilles vertes viennent effleurer la surface. Elles ont toutes le point commun d’être très rustiques et de revenir donc tous les printemps pour le plaisir de ses adeptes.
De par leur grande résistance, ces espèces sont largement répandues en Europe, bien que les populations se raréfient dans les régions plus nordiques. Autrefois très présents chez nous, Potamogeton perfoliatus et Potamogeton lucens voient aujourd’hui leurs populations fortement régresser, voire disparaitre dans certaines régions.

On retrouvera toutes les espèces présentées ci-dessous dans des eaux calmes, voire stagnantes, ce qui en fait des plantes idéales pour les bassins.

·        Potamogeton perfoliatus :

Le potamot perfolié possède des feuilles très fines, ce qui facilite ses échanges avec l’environnement. En grande quantité, les longues tiges de ces plantes, qui peuvent mesurer plus de deux mètres, forment des herbiers denses qui sont très utiles pour la biodiversité. En effet, les potamogetons servent régulièrement d’abris et de source de nourriture pour une grande quantité d’espèces animales, tels que les poissons ou encore les crustacés et les insectes. Les escargots l’apprécieront tout particulièrement.

La taille des feuilles varie en fonction de la richesse du milieu dans lequel le plant est implanté, c’est pourquoi, si vous souhaitez un développement optimal de la plante au fur et à mesure des années, nous conseillons de régulièrement tester votre eau, ainsi que de donner de l’engrais à diffusion lente.

La floraison de Potamogeton perfoliatus donne une fleur en épi bien visible entre les mois de juillet et octobre, mais la reproduction reste majoritairement asexuée, et se fait par multiplication à l’aide des rhizomes. Le plant se décompose en hiver pour concentrer ses réserves dans ces rhizomes qui lui permettront de revenir à la belle saison suivante.

On conseille de placer le panier de plantation entre 30 centimètres et un mètre de profondeur, sachant qu’au plus l’eau est claire, au plus la plante supportera d’être placée en profondeur.

·        Potamogeton lucens :

Le potamot luisant est esthétiquement proche du potamot perfolié, mais il supporte d’être planté légèrement plus en profondeur. Il aura lui aussi besoin de substrat comme support et la plantation en panier est recommandée.

Ses feuilles lancéolées aux reflets argentés sont entièrement submergées et forment de grands tapis proches de la surface de l’eau lorsque la plante est développée. Sa floraison forme un épi discret durant les mois d’été. Les grandes tiges sont aussi le refuge de toute une biodiversité intéressante pour l’équilibre du bassin.

·        Potamogeton natans :

Cette espèce de potamot est différente des précédentes. Sous l’eau, les tiges sont moins couvertes de feuilles que chez les autres espèces, mais celles-ci apparaissent plus coriaces et d’un vert plus soutenu à la surface de l’eau. La floraison est également estivale mais l’épi s’érige au dessus du bassin en un petit cylindre bien visible.
Le potamot nageant aurait la propriété de sécréter des substances algicides ce qui faciliterait son arrivée à la surface de l’eau.

Potamogeton natans ne tolère pas d’aussi grandes profondeurs de plantation que ses congénères, nous recommandons une plantation à 80 centimètres de profondeur au maximum. Il est à noter que pour des plantes mises à de si grandes profondeur, la quantité de cailloux utilisée pour lester le panier de plantation doit être un peu plus importante.

2.    Les vallisneria :

Le genre Vallisneria reprend de nombreuses espèces ayant pour point commun d’être entièrement submergées. La plupart des espèces ressemblent à de grandes herbacées. Vous retrouverez souvent chez nous 2 espèces appartenant au genre des Vallisneria :

·        Vallisneria spiralis :

Il s’agit d’une espèce commune pour les amateurs d’étangs en recherche d’une bonne plante oxygénante également facile d’entretien.
Vallisneria spiralis présente une large gamme de profondeurs de plantations ; elle aura besoin d’une hauteur de colonne d’eau allant de 40 à 100 cm au dessus de son pot. L’hiver sous nos climats ne lui pose absolument aucuns soucis, cette espèce étant très rustique.

Ces grandes plantes longiformes sont appréciées des poissons lors de la période de fraie. En grandes quantités, les plantes forment des herbiers comme c’est le cas dans le sud de l’Europe par exemple. Ces milieux sont riches en petits êtres de tout genre, on retrouve notamment des gastéropodes tels que Bithynia tentaculata, ou encore des crustacés comme les gammares. Ceux-ci sont très appréciés comme plat de résistance par les poissons et présentent de plus l’avantage de se nourrir des débris végétaux qui se trouvent dans le bassin, aidant ainsi au maintien d’une eau claire.

·        Vallisneria gigantea :

La vallisnérie géante tient son nom des grandes longueurs que peuvent atteindre ses feuilles, jusqu’à 1m50. On retrouve alors les feuilles flottant à la surface, formant un superbe tapis vert tendre à la surface de l’eau. Cette étendue procure aussi de l’ombre sous l’eau, appréciée de nombreux êtres aquatiques lors des beaux étés ensoleillés.
Cette espèce étant sensible au gel, il est recommandé de les planter entre 40 et 150cm de profondeur. Néanmoins, le système racinaire de cette plante est puissant et elle s’encrera profondément dans le sol, vous ne risquerez donc pas de la voir remonter à la surface.

Les Vallisneria seront des espèces qui apprécieront un terreau riche pour se développer, c’est pourquoi une plantation en paniers de plantation est recommandée. Vous pouvez également y placer un fond de pierres de laves pour permettre aux racines d’y trouver leurs nutriments tout en facilitant la filtration de votre eau.

3.    Les myriophylles :

Les myriophylles doivent leur nom, qui signifie « millefeuille », aux nombreux verticilles qui les caractérisent. Les espèces de myriophylles font toutes preuves de grandes capacités de développement. Leurs croissances sont rapides, et il ne faut donc pas hésiter à procéder à des coupes régulières pour maintenir un massif de la taille souhaitée, tout en en limitant la densité. Quatre espèces sont généralement disponibles à la vente chez nous :

·        Myriophyllum spicatum :

Cette espèce indigène se retrouve sous la surface de l’eau, où elle développe vers la lumière des tiges d’un vert tendre entourées de verticilles, des touffes de feuilles très fines formant un anneau. Elle donne deux formes de fleurs durant l’été : des petits boutons roses, ou de petits épis blancs. Celles-ci sont disposées autour d’une tige dressée au-dessus de la surface de l’eau.

Il s’agit d’une plante très active dans l’épuration de l’eau, en plus d’amener une bonne oxygénation dans le bassin. La plantation de Myriophyllum spicatum est recommandée entre 30 et 80 centimètres de profondeur.

·        Myriophyllum propium :

Cette espèce de myriophylle, au contraire de la précédente, n’est pas tout à fait submergée. Elle laisse apparaitre à la surface une petite section de tiges, portant des feuilles verticillées, qui donne l’impression d’une petite forêt flottant au dessus de l’eau.

Les myriophylles propium ne donnent pas de fleurs mais offrent une grande capacité d’épuration de l’eau, et  elles seront certainement appréciées de toute la petite faune du bassin. Les profondeurs de plantation tolérées par cette espèce sont moins variées, il est préconisé de ne pas les submerger de plus de 30 centimètres d’eau.

·        Myriophyllum ‘Red Stem’ (Brasiliensis) :

Comme indiqué dans son nom, cette espèce est fortement appréciée pour les nuances de rouge apportées par les tiges partiellement aériennes. Les verticilles sont d’un beau vert tendre, le tout amenant un élégant contraste dans le bassin. La myriophylle ‘Red Stem’ ne porte pas de fleurs, à l’image de la myriophylle propium.

Elle a une préférence pour les eaux stagnantes, qui lui permettent un bel épanouissement. Cette plante forme un joli abri pour la faune du bassin, et fera la joie des batraciens et gastéropodes. Elle s’épanouira pleinement dans votre bassin entre 10 à 50 centimètres de profondeur.

·        Myriophyllum crispata :

Tout comme les espèces de myriophylles évoquées précédemment, la myriophylle crispata porte de jolis verticilles verts. Elle se caractérise par une tige qui devient rouge à son extrémité, et qui dépasse d’une quinzaine de centimètres à la surface de l’eau à la belle saison. Elle porte une floraison très discrète durant les mois d’été.

Il s’agit d’une plante très vigoureuse, qui n’a pas besoin de grand-chose pour survivre et qui saura vous conquérir par ses capacités épuratrices. Elle sera très efficace dans les eaux stagnantes et polluées, tout en apportant de la fraicheur dans le bassin.  Cette plante se retrouve généralement entre 10 et 60 centimètres de profondeur.

4.    Hippuris vulgaris :

Voici une des plantes oxygénante et indigène la plus appréciée. Sa floraison est extrêmement discrète mais son port dressé verdoyant au dessus du niveau de l’eau est d’un charme incomparable. Elle se développe à l’aide de rhizomes qui courent dans le fond du bassin, généralement dans des profondeurs allant de 5 à 60 centimètres.

On la retrouve majoritairement dans des eaux stagnantes et calcaires, qui représentent les conditions propices à son développement. Cette plante est présente à l’état naturel en Belgique mais est malheureusement menacée à l’heure actuelle de par l’assèchement des milieux ou elle prospérait autrefois.
Elle abrite pourtant une grande biodiversité, étant très affectionnée par les grenouilles et autres batraciens, ainsi que par les poissons, gastéropodes et autres organismes présents dans la mare. Les poissons y trouvent d’ailleurs un lieu de fraie idéal.

Pour un développement optimal de la plante, il est tout indiqué de la planter dans une zone ensoleillée, et dans un panier de plantation. Vous pourrez vous munir d’un panier relativement grand, la croissance de cette espèce étant rapide lorsqu’elle se plaît. Quelques pastilles d’engrais peuvent être utiles à lui rendre vitalité lorsque la plante est installée depuis plusieurs années et a consommé les minéraux présents dans le terreau.
Il ne faut pas hésiter à rempoter la plante régulièrement, en séparant la motte lorsque celle-ci devient trop volumineuse, comme pour de nombreuses plantes aquatiques.

5.    Ranunculus aquatilis :

La renoncule aquatique saura séduire les passionnés à la recherche de floraisons denses sur leurs étangs. Il s’agit en effet d’une plante submergée laissant apparaitre à la surface de jolies tiges, fines et ramifiées, formant un tapis et, à partir du mois de mai, pendant un quadrimestre environ, ce tapis se couvre d’une grande quantité de fleurs blanches flottant à la surface avec une grande élégance.

Ranunculus aquatilis est une espèce indigène qui se porte bien chez nous, trouvant son bonheur dans les eaux principalement stagnantes. Elle dispose de grandes capacités oxygénantes mais est aussi une bonne filtrante du bassin. Elle fait preuve d’une grande rusticité et il est parfois nécessaire de contenir son développement à l’aide de tailles.
La plantation en pots percés permettra d’en contenir la croissance : vous pouvez en effet couper les racines qui dépassent pour contenir la plante à la taille de son panier.

La renoncule aquatique peut aussi bien être installée sur une berge que dans les profondeurs de l’étang, tolérant une hauteur de colonne d’eau au dessus du collet de 50 centimètres. Elle pourra donc trouver sa place dans un grand nombre d’étangs.

De part les tapis denses qu’elle forme, la renoncule aquatique offre un magnifique abri pour un tas d’organismes peuplant l’étang. Elle offre ombre et refuge autant pour les amphibiens, les poissons, les mollusques, que pour tout un tas d’êtres aquatiques que nous voyons à peine. Ses longues tiges peuvent également servir de zones de fraie.

6.    Baldellia ranunculoides :

Cette petite plante relativement discrète est idéale si vous cherchez une plante oxygénante à intégrer dans votre berge. Ses petites feuilles lancéolées sont d’un beau vert pur et durant l’été, elle se pare de petites fleures blanches, aux reflets roses et aux étamines jaunes.
Il est courant de voir simultanément sur la plante les fleures et les fruits. Ceux-ci sont ce qu’on appelle des akènes, un fruit sec dont les parois renferment une graine. Les fruits de l’alisma fausse-renoncule forment des petites boules anguleuses et vertes très sympathiques.

Il s’agit d’une plante indigène qui affectionne une bonne quantité de lumière pour se développer. On la retrouve facilement en Europe à condition que la végétation environnante ne soit pas assez haute pour lui faire de l’ombre.

Elle est tout de même déterminée comme espèce « quasi menacée » sur notre continent ainsi que dans le reste du monde : cela signifie que si des mesures spécifiques ne sont pas prises pour cette petite plante, elle risque de disparaître petit à petit. Cette espèce n’est effectivement pas très compétitive et ne posera d’ailleurs pas de problèmes d’envahissement, mis à part peut-être pour quelques exceptions.

Baldellia ranunculoides ne supporte pas de grandes profondeurs de plantation et se retrouve exclusivement sur le bord des points d’eau. Il est conseillé de ne pas excéder 20 centimètres de profondeur de plantation, mais le collet apprécie d’être constamment immergé. On plante généralement cette espèce en panier avec un terreau adapté pour les plantes aquatiques, sans oublier la toile de jute qui empêchera le terreau de diffuser dans l’eau.

7.    Ceratophyllum demersum :

Aussi appelée cornifle immergée ou cératophylle épineux, Ceratophyllum demersum se caractérise par le fait qu’elle ne possède pas de système racinaire. A la place, elle possède des rhizoïdes, fins filaments qui se chargent d’absorber les minéraux nécessaires à la croissance de la plante.
Les feuilles, un peu à la manière des myriophyllums, sont disposées en verticilles et participent aussi à l’alimentation de la plante. Lorsque la masse formée par la cornifle est dense, elle apparaît d’un joli vert foncé mais observées de plus près, les tiges sont d’un joli vert vif, brillant au soleil.

Ceratophyllum demersum est une espèce indigène qu’il était autrefois possible d’observer dans la Meuse mais qui en a probablement disparu. Elle est toujours présente dans d’autres cours d’eau chez nous mais ses populations semblent en régression. Elle apprécie les eaux stagnantes mais peut s’accommoder d’eaux faiblement courantes, tant que celles-ci sont riches en éléments minéraux.

La cornifle immergée sera très utile dans un bassin où les algues sont souvent présentes. Elle consomme en effet les mêmes minéraux que les algues, et rentre en concurrence directe avec elles, ce qui en limite la progression. Elle produit aussi des biocides qui agissent également contre les indésirables filamenteuses. La consommation de nombreux minéraux limite aussi le verdissement de l’eau.

En plus de ces services rendus contre les algues, Ceratophyllum demersum est une plante connue pour stocker certaines substances indésirables dans l’eau du bassin tel que le cuivre ou le zinc. Cela peut s’expliquer par le fait qu’elle sert de support à de nombreux micro-organismes et bactéries qui participent activement au stockage et à la transformation de ces molécules.

Le fait que la cornifle ne possède pas de racines en fait une plante particulièrement facile à la plantation : il suffit de laisser flotter la plante sur le bassin, ou alors de mettre un petit poids à son pied pour entraîner sa chute vers le fond de l’eau. Cette plante se divise et bouture de toute façon régulièrement, des tiges se détachent de la plante-mère et viennent alors flotter à la surface du bassin. Il est libre à vous d’encourager sa prolifération ou de ramasser les tiges indésirables à l’aide d’une épuisette.

Bien que cette espèce se tienne souvent proche de la surface de par sa flottabilité, elle reste rustique chez nous, et cela jusqu’à environ -15°. A l’arrivée de la mauvaise saison, la plante va former un hibernacle, aussi appelé turion. Il s’agit d’une excroissance mise en place autour de jeunes pousses qui prendront la relève de la plante-mère au printemps. L’hibernacle se développe et tombe dans le fond du bassin, où il sera prêt pour l’enracinement grâce aux rhizoïdes à la bonne saison.

Les herbiers formés les beaux jours servent d’abris à une multitude d’organismes parmi lesquels une multitude de bactéries, dont les avantages pour l’étang ne sont plus à prouver. En effet, leur rôle dans la dégradation de la matière organique du bassin est majeur. On peut également voir évoluer sur cette plante des gastéropodes ou crustacés. 

8.    Salvinia natans :

La salvinie aquatique est également une plante flottante possédant de grandes qualités oxygénantes pour les plans d’eau. Celle-ci est adaptée aux étangs à la bonne saison comme aux aquariums. Son feuillage s’assemble de manière à rappeler sa classe, celle des fougères. Les feuilles sont couvertes de poils hydrophobes, de manière à ce que la feuille ne puisse être mouillée. Elle forme ainsi de petit îlots à la surface de l’eau, captant ses minéraux à l’aide de racines très discrètes. La floraison de la plante survient en été mais est plutôt insignifiante.

La prolifération de Salvinia natans à la bonne saison ne pose en général aucuns problèmes : tout comme la Ceratophyllum, la salvinie se divise facilement, formant des boutures qui se développeront au gré des courants. Elle sera ainsi une belle source d’ombre pour les habitants de votre étang, ainsi qu’un moyen de lutte efficace contre les algues.

Il faudra tout de même être vigilant à l’arrivée de l’hiver et de ses températures plus basses. Salvinia natans ne supporte pas la mauvaise saison dans nos régions, il sera donc primordial de procéder à un hivernage. Vous pouvez récupérer une poignée de petites feuilles flottantes et les placer dans un récipient contenant de l’eau. Il sera préférable de placer le récipient dans une zone recevant une bonne lumière. La salvinie appréciera d’ailleurs aussi un bon ensoleillement pendant la bonne saison dehors.

En plus de ses qualités d’oxygénante, cette espèce possède aussi de bonnes capacités de filtration de l’eau, aidant à réduire la présence de matière organique, et donc de vase dans le bassin. Elle est notamment réputée pour transformer les nitrates.

Elle se développe généralement rapidement, surtout dans les milieux qui lui conviennent, qui sont les eaux calmes à stagnantes, mais son comportement n’est que rarement invasif. La gestion de sa prolifération est dans tous les cas facile : il suffit de se munir de son épuisette pour retirer les plantes présentes en excès.
On ne peut guère vraiment parler de méthode de plantation avec la salvinie aquatique. Il suffit de verser les feuilles sur l’eau et elles vogueront ensuite à la surface.

Conclusion :

Les espèces de plantes oxygénantes sont nombreuses et les choix ne manquent pas. Entre les plantes flottantes, les plantes submergées, les plantes fleuries et les plantes de berge, elles pourraient être partout à la fois. Il faut toutefois garder à l’esprit que la plupart des plantes oxygénantes sont très prolifiques, il est donc important d’en contrôler la croissance par des coupes régulières dans les massifs.

Il est important que le plan d’eau ne soit pas occupé majoritairement par des plantes oxygénantes. En effet, celles-ci peuvent se révéler dangereuses, la nuit, lorsqu’aucun appareil ne vient suppléer à l’oxygénation du bassin. Durant la nuit, le phénomène inverse de la photosynthèse se produit chez les plantes : à la place de transformer du dioxyde de carbone en oxygène, la plante prélève de l’oxygène de l’environnement pour le rendre sous forme de dioxyde de carbone qui est toxique en trop grande quantité.
D’où l’importance d’un bon oxygénateur dans le bassin, ainsi qu’un bon contrôle de la croissance des plantes.

Néanmoins, bien gérées elles sauront soulager la vie aquatique de votre bassin lors des chaleurs estivales, et seront largement suffisantes dans les mares naturelles pour subvenir aux besoins de la faune environnante.
Leurs qualités dans la lutte contre les algues ne sont plus à prouver, que ce soit par la compétition pour les nutriments ou grâce aux substances algicides que certaines sécrètent. De plus, les formes et couleurs ne manquent pas pour amener de jolies touches de verdure au jardin.  

Il n’y a plus qu’à trouver l’espèce qui correspond à vos attentes !


Aquiflor nominée Trends Gazelle 2025 pour le Brabant Wallon

Le 19 Déc 24

Publié dans la catégorie :

Un pas de plus vers l’excellence grâce à vous ! C’est avec une grande fierté que nous partageons cette nouvelle : Aquiflor est nominée au titre de Trends Gazelle 2025 pour le Brabant Wallon ! Cette reconnaissance vient récompenser le chemin parcouru par notre équipe, le soutien de nos partenaires et la confiance de nos clients. Cette nomination reflète notre évolution, notre attractivité et notre engagement à créer des coins de paradis dans les jardins.

Une victoire collective :

💪 Des collaborateurs engagés
🌱 Des clients fidèles
🤝 Des partenaires de confiance

Notre mission ? Redévelopper les zones humides à travers notre territoire, jardin par jardin, pour recréer des écosystèmes riches et dynamiques. Chaque pièce d’eau, chaque piscine transformée en baignade naturelle est un pas de plus vers un avenir où la nature retrouve sa place.

Qu’est-ce que le titre de Trends Gazelle ?

Chaque année, Trends-Tendances distingue des entreprises qui se démarquent par leur dynamisme, leur résilience et leur contribution à l’économie locale. Ces « Gazelles » illustrent l’excellence entrepreneuriale et l’impact positif sur la région et l’emploi. Être nominé au titre de Trends Gazelle, c’est être reconnu comme une entreprise exemplaire qui inspire et entraîne son secteur vers le haut. En Brabant-Wallon, c’est 150 entreprises sélectionnées réparties en trois catégories.

Une reconnaissance collective

Cette distinction met à l’honneur le travail collectif de toute la famille Aquiflor : nos collaborateurs, nos partenaires et nos clients. Ensemble, nous avons fait de chaque projet un succès et transformé chaque défi en opportunité de croissance.

Nos collaborateurs, qu’ils soient en magasin, au service client, à la logistique ou sur le terrain, donnent chaque jour le meilleur d’eux-mêmes pour répondre aux attentes de nos clients. Cette nomination, c’est aussi leur victoire.

Aquiflor, créateur de coins de paradis

Chaque jardin aquatique, bassin, étang ou piscine naturelle que nous réalisons est bien plus qu’un simple aménagement. C’est l’aboutissement d’une vision partagée avec nos clients et concrétisée par notre équipe d’experts passionnés. Nos réalisations sont des espaces uniques où la nature reprend ses droits et la sérénité s’invite.

En tant que spécialistes des étangs naturels, mares, bassins à koï et piscines écologiques, nous proposons des solutions adaptées et durables. Depuis des années, nous avons su gagner la confiance de nos clients grâce à une approche personnalisée et un accompagnement sur mesure.

L’engagement au service de la nature

Respecter la nature et la sublimer, voilà notre engagement quotidien. Chaque projet est réalisé sur mesure pour créer un espace qui vous ressemble, tout en valorisant les solutions écoresponsables. Nous intégrons les dernières technologies et des méthodes respectueuses de l’environnement, pour des réalisations durables et inspirantes.

Nos plantes aquatiques sont sélectionnées avec soin, et chaque client bénéficie d’un accompagnement complet, de la conception à la réalisation. Nos experts et nos partenaires certifiés vous garantissent un suivi rigoureux et des conseils avisés à chaque étape.


Ce que cela signifie pour vous, nos clients

Cette nomination, c’est aussi la vôtre. Elle reflète la confiance que vous nous accordez et notre engagement à vous offrir le meilleur. Que vous soyez passionné de bassins à koï, amateur de mares naturelles ou en quête d’une piscine écologique, vous êtes au cœur de notre démarche.

Chaque réalisation est le reflet de notre mission : créer des coins de paradis dans vos jardins. Ce titre de Trends Gazelle renforce notre détermination à vous accompagner dans tous vos projets d’aménagement aquatique.


Ce qui nous pousse à aller plus loin

Cette nomination n’est pas une finalité, c’est un tremplin vers de nouveaux horizons. En 2025 et au-delà, nous poursuivrons notre mission d’excellence et d’innovation.

Nos axes prioritaires :

  • Renforcer nos engagements écologiques en valorisant les solutions durables pour les bassins et étangs naturels.
  • Multiplier les oasis de biodiversité dans les jardins de particuliers et d’entreprises.
  • Innover sur nos services et nos produits pour toujours mieux répondre à vos attentes.
  • Soutenir notre équipe pour qu’elle puisse continuer à vous accompagner avec passion et savoir-faire.

Merci à vous

Rien de tout cela ne serait possible sans vous. Cette distinction est le fruit du travail collectif de notre équipe dévouée, du soutien de nos partenaires de confiance et, surtout, de la fidélité de nos clients.

Aquiflor, c’est avant tout une aventure humaine, où chaque personne joue un rôle essentiel. Merci d’être à nos côtés et de participer à cette belle aventure. Ensemble, continuons à créer des espaces de vie où la nature reprend ses droits et la sérénité s’installe.

Pierre-François Danse & Nicolas Persoons
Administrateurs AQUIFLOR

Protégez votre pompe d’étang cet hiver : Les 5 étapes essentielles pour éviter les mauvaises surprises au printemps

Le 5 Déc 24

Publié dans la catégorie :

Avec l’arrivée de l’hiver, les températures chutent, et votre bassin entre dans une phase de repos. Mais saviez-vous que c’est aussi la période idéale pour prendre soin de votre pompe d’étang ? 🛠️ L’entretien hivernal est une étape cruciale pour garantir la longévité et le bon fonctionnement de votre pompe, notamment si vous utilisez des modèles comme l’Aquamax. Et pour un nettoyage optimal, le PumpClean de chez OASE est votre allié incontournable. Voici pourquoi et comment entretenir votre pompe cet hiver pour repartir sereinement au printemps.


Pourquoi entretenir sa pompe d’étang en hiver est indispensable ?

La pompe de votre bassin joue un rôle central : elle garantit la circulation de l’eau, le bon fonctionnement de votre filtration et, par conséquent, la santé de vos poissons. Mais en hiver, des dépôts de vase, de calcaire ou de résidus organiques peuvent s’accumuler et endommager ses mécanismes si elle n’est pas correctement nettoyée.

De plus, une pompe qui reste hors de l’eau pendant une longue période est plus sujette à l’usure. Les joints et les composants internes peuvent se dessécher, ce qui diminue sa durée de vie. En maintenant votre pompe dans l’eau ou dans un liquide, vous préservez ses mécanismes et assurez une meilleure conservation.

Un entretien hivernal vous permet :

  • De prolonger la durée de vie de votre pompe.
  • D’éviter des pannes coûteuses au printemps.
  • D’assurer une remise en service rapide et efficace dès les premiers beaux jours.

Les 5 étapes pour entretenir votre pompe cet hiver

1. Débranchez et retirez la pompe de l’eau

Avant toute intervention, coupez l’alimentation électrique de votre pompe et retirez-la du bassin. Cela permet d’éviter tout risque électrique et facilite son nettoyage. Vous allez pouvoir enlever la crépine en toute sécurité. La plupart des pompes OASE sont équipés d’un arrêt de marche à sec (nouveau modèle à partir de 2024). Dans la vidéo ci-dessus, Nicolas vous explique comment ouvrir facilement la pompe pour la nettoyer.

2. Nettoyez votre pompe avec le PumpClean de chez OASE

Le nettoyant PumpClean est un nettoyant spécialement conçu pour éliminer efficacement les dépôts de calcaire et les résidus organiques.

Voici comment l’utiliser :

  1. Diluez le produit selon les instructions sur l’emballage.
  2. Plongez les pièces de la pompe dans la solution pendant le temps recommandé et le corps de pompe.
  3. 24H plus tard, rincez abondamment à l’eau claire avant de remonter votre pompe.

Ce produit est idéal pour préserver les performances de votre pompe et éviter que des dépôts ne s’accumulent dans les conduits ou le rotor. Ce traitement va permettre de prolonger la durée de vie de votre pompe.

3. Inspectez et remplacez les pièces usées

Profitez du démontage pour vérifier l’état des pièces de votre pompe : jointures, rotor, et câblage. Si vous remarquez des signes d’usure, remplacez-les immédiatement. Vous trouverez facilement des pièces détachées adaptées dans notre boutique.

4. Replacez votre pompe propre dans le bassin

Une fois votre pompe nettoyée et en bon état, nous vous recommandons de la replacer dans votre bassin ou de la stocker dans un récipient rempli d’eau. Pourquoi ? Parce qu’une pompe immergée ou maintenue dans un liquide reste dans de meilleures conditions :

  • Les joints ne se dessèchent pas.
  • Les mécanismes internes sont protégés du gel et des poussières.

En gardant votre pompe dans le bassin, elle sera prête à redémarrer dès que les températures augmenteront au printemps.

5. Programmez un contrôle au printemps

Avant de remettre votre pompe en service, effectuez un nouveau contrôle rapide pour vous assurer qu’elle est prête à repartir. Cela vous évitera des désagréments une fois la saison lancée.


Faites confiance à Aquiflor pour tous vos besoins en entretien

Chez Aquiflor, nous mettons à votre disposition une large gamme de produits et de conseils pour entretenir efficacement votre bassin. Le PumpClean de chez OASE est disponible dans notre boutique pour vous aider à protéger votre pompe cet hiver.

🎯 Besoin d’un accompagnement personnalisé ? Rendez-vous dans notre jardinerie ou consultez notre site en ligne pour découvrir nos produits d’entretien et accessoires.


Préparez dès maintenant votre pompe pour l’hiver !

Un entretien hivernal, c’est l’assurance d’un bassin fonctionnel et serein au printemps. N’attendez pas les premiers dégâts pour agir : votre pompe mérite un nettoyage en profondeur avec des produits adaptés comme le PumpClean.

👉 Retrouvez tous nos conseils et produits dans notre boutique Aquiflor !

10 conseils pour l’entretien de votre étang en automne.

Le 22 Nov 24

Publié dans la catégorie :

L’automne est là, souvent parsemé de vents frais et de douces pluies. Les températures diminuent et l’agitation autour du bassin semble doucement s’éteindre pour laisser place aux paysages blancs et froids de l’hiver.

L’arrière-saison est néanmoins est période cruciale pour s’occuper du bassin et il est d’une grande importance de se retrousser les manches une dernière fois avant l’arrivée des mauvais jours. En effet, quoi de mieux que de profiter des dernières températures clémentes et rayons de soleil pour mettre son étang en ordre et le préparer au mieux au redémarrage de la bonne saison.
Voici donc 10 points à ajouter à votre « to do list » pour l’automne !

1.    Tailler les plantes :

Plusieurs écoles existent en ce qui concerne la taille des plantes autour de l’étang. En effet, celles-ci peuvent servir de refuge pour une grande biodiversité, profitant de la chaleur dégagée par la plante et de la protection de ses branches pour passer l’hiver. Néanmoins, les branches mortes qui se décomposent dans l’étang contribuent à la formation de matière organique et donc de vase. Si l’étang ne contient pas assez de décomposeurs, elle risque de s’accumuler, et servir également de source de nourriture pour des indésirables telles que les algues. La vase est aussi en quelque sorte consommatrice d’oxygène et peut donc jouer sur la présence de cet élément dans l’eau.

Il n’y a donc pas qu’une bonne manière de tailler ses plantes, mais il s’agit de faire en fonction de l’équilibre de son propre bassin ainsi que du rôle qu’il occupe : une pièce esthétique et apaisante du jardin, proche de la maison, ou une mare plus naturelle accueillant les êtres vivants quels qu’ils soient.

Il y a tout de même des espèces que nous conseillons de tailler ou retirer du bassin à l’approche des mauvais jours, car leur décomposition est presque totale dans l’eau du bassin durant la mauvaise saison et l’accueil de la biodiversité en est donc limité.
Il s’agit des espèces de nénuphars, pour lesquels il est préconisé de couper les feuilles à la base du panier, à l’aide d’un flexicut par exemple, ainsi que les espèces flottantes telles que Ceratophyllum demersum. Pour cette dernière, il faudra récupérer à la surface du bassin les tiges flottantes, tout en ayant attendu assez longtemps dans la saison pour que celle-ci ait eu le temps de former les turions qui lui servent à revenir à la belle saison prochaine.

2.    Rentrer les plantes exotiques :

Certaines plantes ne supporteront pas de passer l’hiver dehors en raison des températures trop froides. Elles sont souvent particulièrement sensibles aux gelées qui pénètrent et endommagent les racines.

On parle ici d’espèces comme les papyrus, les nénuphars exotiques ou encore les lotus. L’idéal sera de rentrer ces plantes dans une pièce où les températures restent positives, et offrant une belle luminosité. Il faudra également veiller à ce que les racines soient constamment immergées, le plus simple étant de les placer dans des bacs remplis d’eau.
Des 3 espèces susmentionnées, les papyrus sont encore les plus tolérants face à nos rudes hivers. Certains peuvent tenir le coup tant que le gel n’atteint pas les racines, et survivront donc quand ils seront placés à une grande profondeur dans l’étang, à l’arrivée de l’hiver. Les résultats de ces hivernages en profondeur ne sont cependant pas garantis.  

3.    Un petit coup de propre :

L’arrivée des jours froids et calmes est l’occasion de nettoyer son bassin au mieux. Cela permettra de limiter la présence de matière organique, prête à se dégrader dès que les températures remontent, et qui servirait de support aux algues. Il peut être intéressant, en fonction de la quantité de matière qui aura pu s’accumuler durant la bonne saison, de passer un coup d’aspirateur d’étang dans le fond de l’eau.

Pour nettoyer la surface, notamment les feuilles mortes qui peuvent chuter abondamment durant l’automne, il suffit de se munir d’une épuisette. Pour ce type de nettoyage l’idéal sera de choisir une épuisette dont les mailles ne sont pas trop fines, cela limitera la quantité d’eau retenue dans l’épuisette et donc le poids à sortir de l’eau. Les larges mailles sont de plus très souvent suffisantes pour retirer ces débris de taille plutôt moyenne.
Si le maniement de l’épuisette n’est pas votre fort et que vous préférez une solution moins physique, il existe également des aspirateurs de surface, aussi appelés skimmers, disposant d’un panier où s’accumuleront les débris avant que vous ne le vidiez. Ces derniers doivent être reliés à une pompe, et peuvent être sur pieds, intégrés dans les bords de l’étang, ou encore flottants. Les skimmers présentent l’avantage de non seulement aspirer les feuilles, mais également toutes les poussières et autres petites saletés que l’épuisette ne saurait attraper.

4.    Entretien du matériel de filtration :

L’arrivée des mauvais jours est aussi l’occasion de prendre soin de tout son matériel technique. Pour les pompes situées dans le bassin, le mieux sera de les sortir de l’eau, après les avoir préalablement débranchées, et de nettoyer au mieux la crépine et l’intérieur de la pompe. Ces gestes sont recommandés plusieurs fois par an pour garantir le bon fonctionnement de la pompe dans le temps.

Outre la pompe, c’est tout le bac de filtration qu’il sera bon d’éteindre et de mettre au propre. Pour se faire, il faut retirer les différents mousses qui constituent les couches filtrantes pour les rincer gentiment au jet d’eau. Attention tout de même, le nettoyage des mousses ne doit jamais être fait à la perfection, laisser quelques « saletés » comme supports bactériens permettra une meilleure reprise de la filtration à la saison suivante. Un grand rinçage du bac sera également à prévoir. N’oubliez pas de vous munir de bottes pour ces différentes étapes, surtout par températures plus fraîches !

Il est libre à vous de rebrancher le système de filtration une fois ces tâches effectuées, d’autant plus si les températures restent clémentes, mais dès que les températures descendront sous la barre des zéros de manière presque constante, il faudra veiller dans tous les cas à rentrer votre appareil UV. En effet, s’il reste de l’humidité près du quartz entourant la lampe, celui-ci risque de fissurer sous l’effet du gel, ce qui mettrait à mal tout le ballaste de l’appareil.
L’entretien de l’appareil à l’arrivée de la mauvaise saison sera d’ailleurs aussi idéalement à prévoir. Il est important de bien nettoyer le quartz ainsi que l’intérieur du carter. Cette maintenance peut aussi être le moment de changer de lampe. Pour rappel, une lampe UV voit son efficacité diminuer de 30% par an, et selon la puissance de la lampe et la taille de l’étang, un remplacement est à prévoir environ tous les deux ans.

Il peut être envisagé de rentrer à l’intérieur tout le système de filtration, à l’exclusion de la pompe qui peut être débranchée mais laissée à l’eau. Cela permet de le protéger en cas d’intempéries hivernales et de le conserver, sachant que l’activité de l’étang est de toute façon extrêmement réduite en hiver et qu’une filtration n’est pas forcément nécessaire durant cette période. En effet, les poissons ne se déplacent et ne se nourrissent plus, limitant donc leur contribution à la pollution de l’étang, tandis que les plantes sont en dormance et ne rejettent plus beaucoup de composés dans l’eau.

5.    Vérifier le bon fonctionnement des aérateurs :

Les pompes à air sont particulièrement importantes en hiver. Elles permettent de conserver une zone du bassin, là où les bulles émergent, qui ne gèle pas. Les surfaces entièrement gelées en hiver peuvent s’avérer dangereuses pour la vie du bassin : de par la présence de la couche de glace, les échanges gazeux avec l’air sont suspendus, ce qui provoque l’accumulation de gaz toxiques dans l’eau. L’aérateur devra donc idéalement être en marche toute l’année.
Pour s’assurer de la longévité de cet appareil, il est recommandé de procéder au changement des membranes tous les deux ans. Ce service est disponible à l’atelier d’Aquiflor toute l’année.

Le calme dans l’étang à la mauvaise saison permet aussi de nettoyer les diffuseurs. Pour se faire, il vous suffit d’attraper une petite brosse, telle qu’une brosse à dent, et de l’eau. Si la pierre a perdu en capacité de diffusion à cause du calcaire qui obstrue les pores, le vinaigre devrait suffire à lui redonner sa puissance d’antan. Si malgré ces soins les bulles ne sont toujours pas assez nombreuses, il est possible de passer une flamme quelques secondes sur la pierre, pour ensuite la rincer. Les diffuseurs ont une durée de vie très longue quand ils sont bien entretenus.

6.    Mettre une dernière fois des bactéries :

Avant que les températures chutent, il est judicieux de mettre une dernière fois des bactéries dans le bassin. Elles peuvent être placées dans le filtre tout comme dans le bassin, et iront se placer là où l’environnement leur semble propice. On les trouve donc en grandes quantités dans les mousses filtrants, ainsi que dans les roches et plantes.
Ces bactéries participent au recyclage des matières organiques dans l’étang et optimisent donc la filtration. Elles sont typiquement à privilégier dans les bassins victimes d’envasement. Les placer dans le bassin à l’arrivée de l’hiver assure un meilleur redémarrage de la filtration biologique au printemps.

Il existe également des bactéries que vous pouvez mettre dans l’étang durant la mauvaise saison, notamment les préparations Microbe-Lift Autumn/Winter. L’ajout de ces bactéries donne une meilleure décomposition des feuilles mortes et autres composés organiques durant la mauvaise saison. Elles permettent aussi un redémarrage équilibré pour le reste de la faune du bassin à la bonne saison. Même si le gel pointe le bout de son nez, elles reprennent leurs activités dès que le dégel survient.

7.    Vérifier et corriger une dernière fois les duretés de l’eau :

Il est vivement conseillé de réaliser une analyse d’eau à la fin de l’automne. En effet, cette saison apporte souvent son lot de pluies, une météo très humide. L’eau de pluie étant pauvre en éléments minéraux, elle risque d’influencer les duretés, et au final le pH, de votre eau. Lorsque ces derniers ne sont pas à de bonnes valeurs, cela peut impacter la vie de l’étang et mettre à mal les poissons par exemple.


Pour faire une analyse d’eau, vous pouvez soit vous munir d’un kit d’analyse, soit apporter un échantillon d’eau en magasin. Le service d’analyse de l’eau y est gratuit et se fait en peu de temps. De plus, nos experts seront présents pour vous conseiller en fonction des résultats obtenus. Suite à ces résultats, il faudra probablement corriger vos duretés à l’aide de KH et GH.

Il ne faudra pas négliger les analyses liées aux nitrites. Si ceux-ci se révèlent présents, l’automne peut être le dernier moment pour mettre des bactéries et les neutraliser.

Des analyses d’eau peuvent également être nécessaires durant l’hiver, en particulier durant les périodes de gel. Comme évoqué ci-dessus, le gel crée une barrière entre l’air de l’environnement et les gaz présents dans l’eau. Les échanges entre les deux milieux ne sont plus possibles ce qui peut créer une accumulation de gaz indésirables pour la faune dans l’eau. C’est pourquoi il est important de toujours maintenir une zone du bassin où l’eau ne gèle, à l’aide par exemple d’un aérateur. Même si une ouverture est créée, en fonction de la taille de celle-ci, ainsi que de celle du bassin, il est possible qu’elle ne soit pas suffisante. Il est donc préférable pour vos petits habitants aquatiques de vérifier si les paramètres de l’eau restent bien viables tout au long de la mauvaise saison.

8.    Installer un filet :

L’automne est synonyme de couleurs orangées et dorées, chatoyantes pour les yeux, porteuses d’une ambiance unique. Ces belles couleurs sont parfois, malheureusement à terme, lourdes de conséquences pour les bassins. En effet, une fois que les feuilles ont rendu à leur arbre les composés utiles pour l’année à venir, celles-ci tombent par milliers, formant de grands tapis sur le sol de nos jardins. Si votre bassin est sous un grand arbre, vous serez alors témoin de la formation d’une couche épaisse dans le fond de l’étang. Cette surface de matière végétale est difficile à décomposer, surtout dans l’eau.
Des composés tels que la lignine, présente en grande quantité dans les plantes, se révèle être un challenge pour les bactéries en charge de la décomposition et digestion de la matière organique. Il est donc probable qu’une grande quantité de ces feuilles finissent par former de la vase. Cette dernière est une bonne source de nutriments pour des espèces indésirables telles que celles formant les algues filamenteuses.  
En plus de la formation de vase et de la constitution d’un garde-manger pour les algues, les feuilles mortes peuvent venir boucher les systèmes de filtration, en se posant sur la crépine de la pompe ou en bouchant des tuyaux. Les branches susceptibles de tomber avec la météo automnale sont aussi difficiles à décomposer et peuvent également poser des problèmes au niveau des pompes d’étang.

Pour limiter la chute des feuilles dans le bassin, il est recommandé d’installer un filet de protection au-dessus de l’eau. Les mailles doivent être assez fines pour interrompre la course des feuilles, et dans les bassins contenant des poissons comme les carpes, il faut que le filet soit installé 5 à 10 centimètres au dessus du niveau de l’eau.
A l’arrivée de l’hiver, quand l’arbre se sera entièrement dévêtit de ses beaux apparats dorés, il vous suffira de retirer délicatement le filet pour vous débarrasser du risque de voir les feuilles couler dans le fond de l’eau.

Le filet n’a pas pour seul objectif de bloquer les feuilles : il sert aussi à lutter contre un prédateur redouté du milieu des étangs, comme nous allons directement le voir dans le paragraphe suivant.

9.    Placer un dispositif anti-héron :

En hiver, les attaques de hérons peuvent être fréquentes. Cela s’explique par le fait que la nourriture en milieu naturel est plus difficile à trouver, et cet échassier, dans un souci d’économie d’énergie, peut alors se tourner vers les jardins, où les possibilités de fuite pour les proies sont moindres. De plus, à cette période, le métabolisme des poissons est très ralentit, ils se tiennent presque immobiles dans le fond du bassin, ce qui facilite grandement la tâche aux oiseaux.

Il est compréhensible que ces beaux animaux sauvages doivent se nourrir mais il n’est jamais agréable de constater des pertes au niveau de son étang. Pour pallier aux attaques, il existe de nombreux systèmes de protection, en passant des plus simples aux plus complexes.  

Vous pourrez trouver des boules réfléchissantes à poser simplement sur l’étang, des cerfs-volants ou encore des hérons factices en métal ou plastique, qui auront pour rôle d’effaroucher le héron. Si ces systèmes ne suffisent pas, vous pouvez vous tourner vers des appareils émettant ultrasons et/ou laser, tel que le Laser Guard.
Evoqué précédemment, le filet de protection, utile pour pallier à la chute des feuilles dans le bassin, est également une solution très fiable pour lutter contre les attaques de héron. Il existe des filets de différentes tailles pour s’adapter au mieux aux dimensions de votre bassin. Si les feuilles ne sont pas un souci notoire pour votre étang, une autre réponse au problème posé par les oiseaux peut se trouver dans la clôture électrique. Simple à mettre en place, celle-ci se révèle un peu plus discrète que le filet et d’une grande efficacité.

Bien sûr, la plupart de ces systèmes de protection anti-héron peuvent être cumulés pour en garantir une meilleure efficacité.

10. Diminuer, adapter et arrêter le nourrissage des poissons :

Nous l’avons mentionné précédemment, les poissons rentrent dans une sorte de léthargie pendant les mois les plus froids de l’année. L’activité se réduit au fur et à mesure, au rythme de la diminution des températures. En effet, les poissons sont des animaux hétérothermes, au même titre que les reptiles, ce qui signifie que leurs températures internes varient en fonction des températures de leur environnement.
Le métabolisme est réduit, ce qui implique que des fonctions telles que les fonctions de digestion et de locomotion le sont également. C’est pourquoi il est important de diminuer la fréquence et les rations de nourriture distribuée. Le principe est de donner une petite poignée, en fonction du nombre de bouches à nourriture, et de vérifier que celle-ci soit rapidement consommée. En l’espace de 5 minutes idéalement, la totalités des grains doivent être mangés.
Vous pouvez aussi donner une nourriture spécialement adaptée pour la basse saison, généralement dénommée « Wheat-Germ« . Ces dernières sont riches en germes de blé, qui sont plus digestes pour le poisson. Si vous continuez le nourrissage à base de pellets destinés aux meilleures températures, les risques d’occlusions intestinales sont bien réels pour vos poissons.

Une fois que la température de l’eau descend sous la barre des 6 degrés, vous pouvez d’ordinaire arrêter le nourrissage. Il est important de noter que le bon fonctionnement d’une filtration est conseillé lorsque celui-ci est toujours d’actualité.

En conclusion :

La baisse de température accompagnant l’automne implique tout de même quelques petits travaux de maintenance, avant l’arrivée de l’hiver et une mise en pause du bassin. Ces petites tâches peuvent effrayer mais à l’aide des outils adaptés, elles sont accessibles à tous et relativement simples à réaliser. Tous ces petits gestes seront salutaires au retour de la bonne saison, garantissant un redémarrage en douceur et sain de l’activité du bassin. Le contrôle des arrivées de matière organique dans l’étang et l’entretien de tout le matériel y étant lié vous permettront de démarrer la saison avec une eau claire, prête à accueillir les premiers rayons de soleil.

Pour tout souci lors de cette période n’hésitez pas à faire appel à Aquiflor pour vous aider au mieux, que ce soit par le biais de conseils téléphoniques ou par la venue d’une équipe de chantier à votre domicile.


Pourquoi l’eau de mon étang est devenue brune?

Le 25 Sep 24

Publié dans la catégorie :

L’automne est une période de transformation où la nature revêt des couleurs flamboyantes, mais cette beauté peut parfois s’accompagner de désagréments, notamment pour les propriétaires d’étangs. Chez Aquiflor, en tant que spécialistes des étangs, nous comprenons à quel point il peut être inquiétant de voir l’eau de votre étang devenir brune. Cependant, avant de céder à l’inquiétude, il est essentiel de comprendre pourquoi cela se produit et quelles actions mettre en place pour y remédier.

Pourquoi l’eau devient-elle brune ?

La teinte brune de l’eau, que nous appelons communément « eau couleur thé », est un phénomène naturel durant l’automne. Lorsque les arbres et arbustes perdent leurs feuilles, ces dernières se déposent à la surface de l’eau. Elles contiennent des tanins, qui sont libérés dans l’eau si elles ne sont pas retirées à temps, ce qui provoque cette coloration. Si vous possédez un skimmer, nous vous recommandons de le vider plus régulièrement à cette période avant que le tanin ne puisse se libérer dans l’eau. En cliquant sur le bouton ci-dessous, vous allez pouvoir découvrir nos différents skimmers pour étang.

Mais ce n’est pas tout : une accumulation de débris organiques au fond de l’étang, sous forme de vase, peut également être à l’origine de cette décoloration. Lorsque ces débris ne sont pas retirés, ils se décomposent et se transforment en vase. Ce phénomène s’intensifie lorsque vos poissons remuent le fond de l’étang, faisant remonter la vase en surface et donnant une teinte brunâtre à l’eau. Cette vase peut être facilement aspirée à l’aide d’un aspirateur pour étang. Vous pouvez également utiliser des bactéries comme l’Aquipond Bactovase pour réduire cette couche de matière organique présente dans votre étang.

Comment identifier le problème ?

Avant de vous lancer dans un traitement, il est crucial d’identifier la cause précise de la coloration de votre eau. À Aquiflor, nous recommandons l’utilisation d’un kit de test de l’eau pour diagnostiquer la situation. Voici une méthode simple que vous pouvez essayer chez vous :

  • Remplissez un contenant de 20CL avec de l’eau de votre étang et laissez-le reposer pendant 24 heures.
  • Si des sédiments se déposent au fond, le problème vient probablement d’un excès de vase.
  • Si l’eau reste brune mais sans sédiments visibles, alors vous faites face à une eau « couleur thé », causée par les débris en décomposition. Vous pouvez accélérer la décomposition et améliorer la transparence de l’eau avec des bactéries comme l’aquipond bactovase qui va permettre de digérer la matière organique et les débris en suspension.

Si vous n’êtes pas sûr du diagnostic, vous pouvez toujours passer chez Aquiflor à Nodebais pour une analyse gratuite de votre eau. Nos experts se feront un plaisir de vous conseiller sur les meilleures solutions à adopter.

Comment traiter l’eau brune de votre étang ?

Une fois le diagnostic posé, deux solutions s’offrent à vous en fonction du problème détecté :

  1. Problème de vase : Si vous avez de la vase au fond de votre étang, vous pouvez l’éliminer manuellement (pour les plus aventureux avec un aspirateur à vase) ou utiliser un traitement spécialement conçu pour la dégradation de la vase, tel que nos produits professionnels disponibles chez Aquiflor (Aquipond Bactovase). Ces traitements accélèrent la décomposition des débris organiques et permettent de maintenir une eau plus claire.
  2. Eau « couleur thé » : Pour traiter l’eau brunie par les tanins, nous recommandons l’utilisation de charbon actif ou d’autres produits clarifiants qui agissent rapidement pour éliminer les décolorations. À Aquiflor, nous proposons une gamme complète de solutions adaptées à la taille et aux spécificités de votre étang.

Prévention : la clé pour un étang sain

Chez Aquiflor, nous savons que la prévention est le meilleur moyen d’éviter les problèmes. L’installation d’un skimmer mécanique est indispensable pour garder la surface de votre étang propre en automne. Ce dispositif permettra de recueillir les feuilles et les débris avant qu’ils ne se décomposent et ne causent des problèmes. Pensez à vérifier et à vider régulièrement le panier de votre skimmer, surtout durant cette période de l’année.

Il est également important de surveiller les zones autour des nénuphars et autres plantes flottantes, car ces débris s’y accumulent souvent sans jamais atteindre le skimmer. Un entretien régulier, couplé à des tests de l’eau, vous permettra de prévenir les désagréments.

L’importance des bactéries bénéfiques à l’automne

Pour optimiser la clarté de l’eau de votre étang et réduire efficacement la matière organique, nous recommandons l’utilisation d’Aquipond Bactovase, un mélange de bactéries bénéfiques spécialement conçu pour la saison automnale. Ces bactéries aident à accélérer la décomposition des débris organiques, réduisant ainsi la formation de vase et de sédiments, tout en contribuant à maintenir une eau plus claire. Nous préconisons une dose de 100 grammes par mètre carré de surface d’eau pour une efficacité optimale. En appliquant Aquipond Bactovase régulièrement à cette période de l’année, vous mettez toutes les chances de votre côté pour passer l’hiver avec un étang propre et sain.

Un test de l’eau avant l’hiver : une précaution essentielle

À l’approche de l’hiver, il est essentiel de réaliser une analyse complète de l’eau de votre étang pour éviter des complications durant les mois froids. Chez Aquiflor, nous vous proposons non seulement une gamme de kits de tests d’eau afin de surveiller les paramètres de votre étang, mais nous vous offrons également la possibilité de faire analyser votre eau gratuitement par nos experts à Nodebais. Nous vous fournirons un diagnostic précis ainsi que des conseils personnalisés pour garder votre étang en bonne santé toute l’année.

En conclusion

L’automne est une période idéale pour profiter de votre étang et de ses couleurs automnales, mais quelques précautions simples vous permettront de maintenir une eau claire et saine. En suivant les recommandations d’Aquiflor et en prenant quelques minutes pour entretenir votre étang, vous pourrez prévenir les problèmes avant qu’ils ne surviennent. N’oubliez pas que notre équipe d’experts est toujours disponible pour vous accompagner. Passez nous voir à Nodebais pour toute question ou pour un test gratuit de l’eau de votre étang !

La fête de l’Automne 2024 chez Aquiflor !

Le 19 Sep 24

Publié dans la catégorie :

Profitez de nos offres exclusives avant l’hiver !

Bonjour, c’est Nicolas d’Aquiflor !

Comment allez-vous, et surtout, comment se porte votre étang en cette belle fin de saison ? Le soleil brille encore sur Nodebais, et nous avons tous la chance de profiter d’un doux été indien dans nos jardins !

Pour marquer cette fin de saison, nous avons le plaisir de vous inviter à la Fête de l’Automne chez Aquiflor, avec des offres exclusives et des services spécialement conçus pour préparer votre bassin à l’hiver. Ces promotions sont valables jusqu’au dimanche 13 octobre, alors ne manquez pas l’occasion d’en profiter !

Nos offres de fin de saison 🍂

  1. Test d’eau gratuit : Venez avec un échantillon de l’eau de votre bassin, et nous réaliserons un diagnostic complet gratuitement pour vérifier la qualité de l’eau avant l’arrivée de l’hiver.
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Nous vous attendons nombreux pour célébrer cette belle saison ensemble !

J’ai une erreur sur mon bitron eco oase, que faire?

Le 10 Août 24

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J’ai une erreur sur mon Bitron Eco Oase, que faire? Vous êtes l’heureux propriétaire d’un appareil UV Bitron Eco de chez OASE et vous vous posez des questions sur son fonctionnement. Une des premières choses à savoir, c’est le soucis que vous pouvez rencontrer avec le compteur d’heures (3).

Ce compteur d’heures permet de savoir ou en sont vos ampoules en terme d’utilisation. Il est important de bien effectuer un « reset » de ce compteur quand vous changez vos ampoules sur votre appareil. Voici les indications du compteur si vous aviez bien effectué le reset au moment du changement des ampoules.

  • Quatre LED sont allumées : 9001 … 12000 heures
  • Trois LED sont allumées : 6001 … 9000 heures
  • Deux LED sont allumées : 3001 … 6000 heures
  • Une LED est allumée 1 … : 3000 heures
  • Une LED clignote : Remplacer les lampes UVC
  • Toutes les LED sont éteintes : Une lampe UVC au moins est défectueuse

Voici la procédure pour remettre ce compteur d’heures correctement à jour :

« Lorsque la durée maximale des lampes UVC est atteinte, la LED de l’affichage d’état des lampes UVC clignote. Remplacer les lampes UVC pour garantir une puissance de rayonnement optimale. Pour finir, remettre le compteur des heures de service à zéro. »

Voici quelques erreurs classiques que vous pouvez rencontrer. Les messages système s’affichent sur l’afficheur. En cas de messages système simultanés, c’est toujours le plus vieux message qui s’affiche.

  • Les 4 chiffres du message système s’affichent successivement par deux sur l’écran.
  • Dès qu’il a été remédié à la cause, le message système s’éteint automatiquement.

Les jours fous d’Aquiflor : Les offres incontournables pour sublimer votre pièce d’eau !

Le 7 Mai 24

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JOURS FOUS DU MERCREDI 28/05 AU DIMANCHE 15/06

Les passionné(e)s de bassins de jardin, réjouissez vous ! Pour ceux qui sont déjà client(e)s chez Aquiflor, ces jours fous risquent de vous faire bien plaisir. Les jours fous d’Aquiflor arrivent à grands pas et ça commence déjà ce mercredi, offrant des promos exceptionnelles qui ne pourrez pas laisser passer.

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  • 20% sur l’ensemble des plantes terrestres et aquatiques
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  • 20% de remise immédiate sur les pondovac 4 et pondovac 5 (offre limitée à 30 pièces par aspirateurs)

Que vous souhaitiez améliorer votre pièce d’eau existante ou créer un étang de vos rêves, cette période est le moment idéal pour vous procurer tout ce dont vous avez besoin à des prix incroyables. Découvrez les offres exclusives qui vous attendent chez Aquiflor et préparez-vous à transformer votre oasis aquatique en un véritable paradis.

On sera ouvert ce Jeudi de L’ascension et Lundi de Pentecôte.

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Comment réduire la population de moustiques dans son bassin ?

Le 19 Jan 24

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Les moustiques sont un véritable désagrément au jardin ainsi que dans les habitations durant la bonne saison. Attaquant nos oreilles pendant la nuit et laissant leurs piqures nous démanger après leurs passages, les moustiques sont également vecteurs de nombreuses maladies et peuvent représenter un risque sanitaire lorsqu’ils ne sont plus régulés convenablement.

Les bassins peuvent s’avérer attractifs pour cette espèce d’insecte. De fait, la reproduction des moustiques se fait en vol, mais la ponte des œufs a lieu en milieu aquatique, généralement en eaux calmes. Les femelles déposent environ 150 petits œufs dans l’eau, qui écloront au bout de seulement 2 à 4 jours. Les larves et nymphes de cet hexapode vont rester dans l’eau pendant environ 2 semaines avant de prendre leurs envols et quitter le bassin.

Le cycle de vie des moustiques a donc majoritairement lieu dans l’eau et la présence d’un bassin au jardin plaira généralement beaucoup à ces animaux, bien que tous les plans d’eau n’en sont pas habités. Nous allons vous présenter dans cet article diverses solutions pour vous permettre de venir à bout de ce nuisible, et ainsi pouvoir à nouveau profiter de votre jardin en toute tranquillité durant les douces soirées d’été.


Alors comment faire ?

Tout d’abord, les moustiques préfèrent généralement une eau stagnante. Donc, pour limiter l’attractivité de votre bassin pour cet insecte, il est recommandé de maintenir un certain mouvement de l’eau. Ce mouvement sera également bénéfique pour les poissons, en amenant de l’oxygène, tout en limitant la formation de la vase. On peut amener une certaine agitation de l’eau par la mise en place d’une cascade par exemple.
La manière de faire la plus efficace pour votre étang est de placer une pompe à air, ainsi que des diffuseurs, dans le bassin. Les pompes à air sont bénéfiques en toutes saisons dans les plans d’eau. Elles permettent la survie des poissons lors des canicules estivales, et limitent le gel durant l’hiver. Elles vont de plus dissuader les moustiques femelles de pondre dans votre bassin et ainsi faire décroitre les populations de ces insectes invasifs.

Si votre eau est déjà en mouvement, vous pouvez aussi jouer sur les paramètres liés au régime alimentaire des moustiques. Les larves se nourrissent majoritairement de végétaux présents dans l’eau. La présence d’algues microscopiques et de matière organique en suspension dans l’eau peut donc être une source de prolifération des insectes.
Pour lutter contre les algues microscopiques, qui donnent une couleur verte à l’eau quand elles sont présentes en grand nombre, il est conseillé d’installer une lampe à UV. En effet, les rayons UV vont tuer les algues, ce qui va rendre votre eau transparente à nouveau, et de plus limiter la croissance des larves de moustiques. Il existe également des produits anti-algues, composés de bactéries ou non, disponibles en magasin. Nous pouvons citer

Si les sources de nourriture manquent, les larves ne pourront pas survivre.
Il n’est pas vraiment possible de jouer sur l’alimentation des moustiques adultes car les femelles se nourrissent, comme nous le savons d’expérience, de sang, tandis que les mâles sont eux de bons pollinisateurs qui se nourrissent du nectar des fleurs.

Une autre manière de lutter contre les moustiques est de planter des végétaux répulsifs. Les plus communs d’entre eux sont les citronnelles. Les autres plantes dégageant une odeur citronnée sont également efficaces contre ces insectes. Vous pouvez également vous tourner vers les différentes espèces de menthes, dont la menthe aquatique, les lavandes, le romarin, ou encore le basilic.
Ces plantes sont toutes ferventes des sols rocailleux, les périodes sèches ne leur posent pas de problèmes, mis à part pour la menthe aquatique et le basilic donc les exigences hydriques sont plus hautes. Ces différentes espèces se développent généralement bien au jardin, peuvent servir en cuisine, et sont de plus attractives pour la biodiversité.

Dans le cadre de la lutte contre les moustiques, vous pouvez aussi miser sur l’aide des prédateurs de cet insecte. Vous en trouverez de nombreux, qui s’attaquent aux moustiques au stade adulte comme au stade larvaire.

1.      Les libellules et demoiselles :


Ces insectes volants sont particulièrement élégants et agréables à voir voler autour des étangs. Ils présentent de plus l’avantage de se nourrir des moustiques à tous les stades. Les larves de libellules vont s’attaquer aux larves des moustiques, tandis que les libellules adultes se nourrissent des moustiques adultes. Il est donc très bénéfique d’avoir des odonates au jardin.

Il existe différentes espèces de plantes à installer, susceptibles d’attirer ces grandes prédatrices. Vous pouvez vous tourner vers des plantes terrestres telles que les lavandes mais il y a surtout beaucoup de plantes aquatiques qui peuvent séduire les libellules et demoiselles. Il s’agit notamment des :

Ces plantes sont majoritairement des plantes de berges mais des végétaux qui s’installent plus en profondeur dans le bassin peuvent aussi être utiles dans la lutte contre les moustiques par leur charme auprès des libellules : les nénuphars.

D’autres insectes sont prédateurs des moustiques, comme les sauterelles, qui aiment se délecter des adultes. Pour favoriser l’installation de ces jolies sauteuses, il est conseillé de garder des zones non tondues dans le jardin. Par l’installation d’une végétation assez haute et donc protectrice, les insectes ont plus de chance de se plaire et de rester dans votre jardin. Vous pourrez ainsi en tirer tous les bénéfices. La diversification des plantes et des zones de plantation peut aussi s’avérer attractif.

2.      Les poissons :

Il existe différentes espèces de poissons qui peuvent aider à limiter la prolifération des larves de moustiques dans le bassin. Les ides mélanotes, dorées ou bleues, sont par exemple très utiles, et consomment les larves en grand nombre. Elles peuvent de plus se nourrir des moustiques adultes. Elles ont aussi l’avantage de jouer le rôle de régulatrices avec d’autres espèces et peuvent ainsi consommer les œufs des autres poissons. Les ides sont donc une bonne solution contre la surpopulation piscicole et des moustiques dans les étangs. De plus, en tant que poissons de surface, elles sont bien visibles et agréables dans les points d’eau.

Vous pouvez également installer :

  • des poissons rouges,
  • des tanches,
  • des vairons.

Ces espèces se nourrissent toutes trois des larves de moustiques. La période idéale pour ajouter les poissons est le printemps, et il est primordial de veiller à ce que la population ne devienne pas trop grande au fil des saisons.

3.      Les amphibiens :

Dans la lutte contre les moustiques, les amphibiens, tels que les grenouilles et les tritons, sont d’une aide non négligeable. Les différentes espèces qui composent ces groupes consomment des moustiques. L’installation d’un point d’eau est déjà un bon début pour attirer ces amphibiens au jardin, mais il est plus probable que grenouilles et tritons s’y installent s’il existe des zones humides à une relativement courte distance de celui-ci.

Pour rendre votre point d’eau plus intéressant pour ces espèces, il est recommandé de planter différentes espèces de plantes aquatiques, comprenant des plantes flottantes, telles que les grenouillettes d’eau, ainsi que des plantes immergées, telles que les Hippuris vulgaris. Les végétaux présents dans l’eau pourront servir d’abri et de zones de pontes pour les différents batraciens.
Vous pouvez aussi laisser au jardin des tas de bois ou de feuilles, ainsi que des tas de pierres. Ceux-ci sont appréciés par les amphibiens comme caches pour passer la mauvaise saison. Les prairies fleuries sont également appréciées par les grenouilles et tritons, garantissant une plus grande diversité d’insectes et donc une plus grande source de nourriture.

Le régime alimentaire des amphibiens comprend aussi des limaces, araignées et petits crustacés aquatiques. Les tritons vont également se nourrir de têtards et peuvent donc réguler des populations de grenouilles qui deviendraient trop prolifiques.

4.      Les oiseaux :


Certains oiseaux sont particulièrement efficaces dans la lutte contre les moustiques. Ce sont les oiseaux insectivores, qui comprennent les hirondelles, les martinets, ou encore les mésanges bleues. La meilleure manière de les attirer au jardin et d’aménager celui-ci à l’aide de différents nichoirs et mangeoires.

L’installation des nichoirs destinés aux hirondelles se fait généralement sur un mur, à 2 mètres du sol. Il est recommandé de ne pas les placer exposés au sud, les chaleurs estivales pouvant être néfastes pour les oiseaux qui y vivent Il est possible d’en installer plusieurs les uns proches des autres car les hirondelles vivent en colonie et apprécieront donc des nichoirs voisins. Il est recommandé de les entretenir une fois par an, durant la période hivernale et donc de migration de ces oiseaux. En plus de consommer de nombreux moustiques, les hirondelles se nourrissent également d’autres insectes comme les mouches et vous assureront ainsi une belle tranquillité.

Pour les mésanges bleues, il est conseillé de garder une distance d’au minimum 10 à 20 mètres entre les nichoirs. La compétition est en effet rude entre les animaux de la même espèce qui occupent un même territoire. Les nichoirs sont à nettoyer une fois par an, à l’automne, car les individus souhaiteront dans tous les cas fabriquer un nouveau nid au printemps. Vous éviterez ainsi également les parasites et virus éventuels qui auraient pu survivre dans le nid. Les nichoirs sont à positionner entre 2 et 4 mètres de hauteur, pour éviter les prédateurs.

Il est conseillé de nourrir les oiseaux durant les baisses de température, lorsque la nourriture se fait plus rare. Cela peut favoriser le maintien d’une population ainsi que l’installation des nicheurs. Durant l’hiver, on évitera toutefois d’utiliser des insectes pour le nourrissage. En effet, à cette période de l’année, les oiseaux insectivores ont migré vers d’autres régions. Il est conseillé à la place de donner des graines, telles que les graines de tournesols, des boules de graisse (de préférence sans filet), ou encore des morceaux de pomme. Vous trouverez aussi en magasin, pour plus de facilité, des mélanges de graines spécialement conçus pour l’hiver.

5.      Les chauves-souris :


Les chauves-souris sont de très grandes mangeuses de moustiques. En une nuit, elles sont capables de manger l’équivalent de 3.000 moustiques, soit le tiers du poids d’un individu. Elles sont donc des alliées redoutables dans la lutte contre ces insectes invasifs. Les chauves-souris consomment également des araignées et autres petits invertébrés.

Pour les attirer au jardin, il peut être intéressant de poser des nichoirs spécialement conçus pour les chauves-souris. Il faudra éviter de les installer au sud et choisir un endroit dégagé. Les chiroptères insectivores utilisent l’écholocalisation pour se repérer et si des branches obstruent l’entrée du nichoir, elles risquent de ne pas la trouver. Les nichoirs destinés aux chauves-souris ne s’entretiennent pas spécialement mais si des réparations doivent être faites, il faut privilégier la période entre l’automne et le printemps et bien s’assurer au préalable que le nichoir est inoccupé.
Lorsqu’on souhaite abriter des chauves-souris, il est aussi nécessaire de limiter au strict minimum les éclairages du jardin, ce qui plaira également aux autres habitants présents dans celui-ci.

6.      Les canards colverts :

Ces derniers demande un peu plus d’investissement, par la construction d’un abri et d’un enclos propre à ceux-ci. Les canards demandent un minimum d’entretien mais leurs œufs sont, au même titre que ceux des poules, tout à fait consommables, à condition de les cuire. Les œufs de canes sont même réputés riches et peuvent aussi bien servir en plat qu’en pâtisserie. L’investissement pour installer ces animaux chez soi peut donc être rentabilisé de manière plutôt sympathique.

Ces jolis oiseaux sont également très utiles de par leur régime alimentaire qui se compose de larves de moustiques, ainsi que d’autres insectes, de petits poissons et de leurs œufs. Il est tout de même recommandé de leur fournir des graines et de veiller à ce qu’ils aillent accès à de l’eau.


Conclusion :


Les solutions contre les moustiques au jardin sont multiples et ne nécessitent pas toutes de grands investissements. Par une bonne gestion de la biodiversité, et un bon équilibre, on peut facilement arriver à une bonne régulation de ces insectes.

Toutes les solutions présentées peuvent se combiner entre elles, ce qui ne fera qu’en augmenter l’efficacité. Le préalable est tout de même l’installation de la pompe à air, que ce soit pour la gestion de la population de moustiques que pour les autres avantages non-négligeables qu’elle fournit. Une bonne gestion de ses plantes est également primordiale. Celles-ci auront non seulement un impact sur les populations de moustiques, mais également sur les populations de prédateurs de ces derniers et sur la qualité de l’eau.
Et si cela ne suffit pas pour vous débarrasser de ces déplaisants diptères, il ne vous reste plus qu’à choisir quel allié parmi les prédateurs vous souhaitez accueillir dans votre jardin !

tailler ses plantes aquatiques

Comment tailler ses plantes aquatiques?

Le 9 Jan 24

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A l’arrivée de la période hivernale et des baisses de températures, il est souvent nécessaire de procéder à l’entretien de son bassin, afin de préparer au mieux celui-ci au retour des beaux jours. Il est ainsi conseillé à l’automne de vérifier les paramètres de son eau, de changer et de diminuer l’alimentation des poissons et de nettoyer son filtre. Les plantes n’échappent pas à la règle et pour s’assurer de garder une eau propre et de bonne qualité, il est vivement recommandé de tailler celles-ci.

En effet, la plupart des plantes aquatiques vont se flétrir à l’automne et finir par mourir avec la chute des températures. Pas de panique pour autant, elles seront aptes à revenir l’année prochaine, grâce à leurs stolons et rhizomes, pour vous offrir une nouvelle belle saison de verdure !

Néanmoins, l’apport de matière organique, par la pourriture des tiges dans l’eau, est quelque chose que l’on souhaite éviter et qui est néfaste pour la qualité de l’eau. La décomposition de la matière organique dans l’eau va effectivement demander de l’oxygène, une ressource limitée dans les bassins. Elle va aussi influencer la propreté et la quantité de vase présente dans le plan d’eau. A l’arrivée des températures plus clémentes, cette matière organique pourra également servir d’alimentation aux algues et ainsi participer à leur prolifération.

Vous l’aurez donc compris, il est d’un grand intérêt d’entretenir ses plantes aquatiques en automne, et voici donc quelques conseils pratiques pour procéder à leurs tailles !

1. Période de taille

Avant de tailler quelque plante que ce soit, il sera important de mettre à l’abri du gel les éventuelles plantes non-rustiques qui peuvent orner votre bassin. Celles-ci comprennent notamment les différentes espèces de papyrus ou encore les nénuphars à fleurs bleues.

tailler ses plantes aquatiques

Pour se faire, prévoyez une pièce lumineuse et placez les plantes dans des bassines remplies d’eau. Il est intéressant de noter que certains papyrus bien installés dans le bassin peuvent être déplacés plus en profondeur dans l’eau, pour éviter que le cœur de la plante ne gèle, mais cela ne fonctionne pas à tous les coups. Le meilleur moyen de garantir la survie de votre plante à l’hiver est de procéder à un hivernage tel que décrit ci-dessus, bien que ceci puisse parfois s’avérer un peu plus contraignant.

En ce qui concerne les plantes dites rustiques, la taille de toute tige susceptible de tomber dans le plan d’eau est conseillée. La période à laquelle procéder à la coupe dépend des températures de l’année et nous nous fions surtout à l’allure de la plante. Une fois que quelques feuilles se mettent à faner et que les tiges se mettent doucement à pendre dans l’eau, il est temps de faire un petit nettoyage.

2. Quelles plantes tailler?

Toutes les plantes peuvent être coupées à l’approche de l’hiver, mais il existe tout de même quelques plantes aquatiques qui restent vertes durant la mauvaise saison et qui vous permettront de garder, si vous le souhaitez, un peu de verdure dans le bassin. On peut notamment citer :

Celles-ci ne nécessitent pas de soins particuliers à l’approche de l’hiver, mis à part si vous constatez la pourriture de certaines tiges.Il est alors mieux de les retirer de l’eau.

Dans un souci de conservation de la biodiversité, vous pouvez aussi choisir de garder certaines espèces intactes jusqu’au printemps. Les différentes espèces de typhas ainsi que les phragmites peuvent effectivement être de fabuleux refuges pour certains insectes, qui viennent se réfugier dans leurs tiges pour passer l’hiver. La plupart d’entre eux y procéderont à leur hivernation, voir à une hibernation, et reprendront leur envol avec le retour de températures plus clémentes au printemps. Il sera alors temps de tailler les tiges sèches de vos roseaux.

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Vous pouvez tout de même veiller pendant l’automne à retirer les tiges qui seraient tout à fait immergées et en cours de décomposition, toujours dans un souci de limiter les apports de matière organique dans le bassin.

3. Technique de taille

Pour effectuer la taille, il suffit de se munir d’un sécateur, tel que le flexicut, (et parfois de ses bottes) et de procéder à une coupe en biais. Le fait de couper en biais empêchera à l’eau de stagner dans la tige de la plante et d’en entrainer la pourriture. Dans un souci de sécurité et pour ne pas avoir les mains mouillées, vous pouvez également utiliser des gants. La coupe se fait généralement entre 5 et 10 centimètres au-dessus du niveau de l’eau. Il est aussi vivement conseillé de procéder à l’arrachage des tiges présentes dans l’eau qui sont molles et pourries. Vous pourrez alors éviter leur décomposition dans le bassin.

Cela diffère légèrement pour le nénuphar : on va généralement arracher les feuilles qui brunissent et pourrissent au fur et à mesure de l’année. Dans un souci d’esthétisme, on essaie de couper la tige au plus proche du rhizome.

Vous pouvez aussi profiter de cette période et de cet entretien pour arracher les rhizomes et stolons d’éventuelles plantes qui deviendraient trop envahissantes dans votre bassin. Il faut en général deux ans pour que les plantes placées dans un étang soient correctement installées, et il existe des plantes ayant une tendance à la surabondance, telles que les Pontederia, ou encore la menthe aquatique. Il ne faut pas hésiter à couper et arracher certaines parties de la plante qui prendrait trop de place dans le plan d’eau.

En ce qui concerne les plantes oxygénantes déjà bien installées, il est recommandé de les tailler fortement. Ces plantes ont souvent une très bonne croissance, mais en trop grande quantité, elles peuvent s’avérer toxiques pour le reste du bassin. En effet, durant la nuit, la réaction inverse de la photosynthèse, appelée « respiration », survient. Pour se faire, les plantes vont consommer de l’oxygène et rejeter du gaz carbonique, entrainant donc une baisse de l’oxygène disponible pour les poissons et autres plantes. Vous pouvez tailler de moitié les plantes oxygénantes bien implantées.

Si l’hiver à venir dans votre localité s’annonce rude, vous pouvez envisager de ne pas tailler certaines plantes à l’automne et de procéder à la coupe lors du retour du printemps. Les plantes aquatiques pourront servir d’aide contre le gel sur l’étang en participant légèrement aux échanges gazeux entre l’eau et l’air, ainsi qu’en constituant une sorte de couche isolante sur le bassin.

On effectue généralement l’ensemble des tailles en une fois dans un souci d’organisation et de temps à consacrer à cette tâche, mais si vous disposez de temps et de patience, vous pouvez également procéder à la taille au fur et à mesure de l’avancée de vos plantes dans la période hivernale. Vous pouvez couper les feuilles et plantes au moment ou elles sont totalement brunes et séchées. Contrairement aux idées reçues, laisser les feuilles sécher sur une plante n’est pas une mauvaise chose. En effet, tant que la feuille tient à la plante mère, elle transmet à celle-ci les nutriments que la photosynthèse a produit et qu’elle a stocké. Elle donne donc énergie et nourriture au reste de la plante.

Petit conseil : tirez légèrement sur la feuille dépérissante de votre plante. Si celle-ci s’arrache toute seule, c’est qu’elle n’avait surement plus grand-chose à donner et qu’il était temps de la retirer avant qu’elle ne se décompose dans l’eau. Si elle tient encore à la plante mère lorsque vous appliquez une légère tension, il est plus que probable que de nombreux échanges de nutriments soient en cours et vous pouvez donc encore un peu laisser la feuille en place. Il s’agit surtout de rester vigilants et observateurs. Vous donnerez ainsi les meilleures chances à vos plantes de passer l’hiver, tout en limitant les entrées de matière organiques en décomposition dans votre bassin.

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En conclusion

La taille des plantes est donc un entretien fondamental du bassin qui limite l’apport de matière organique dans celui-ci. Procéder à la coupe vous donne plus de chances de garder une bonne qualité de l’eau. Il n’existe pas qu’une seule manière de faire et c’est aussi à vous de savoir le temps que vous voulez y consacrer ainsi que l’objectif de votre bassin.

Si quelques tiges ou plants échappent à votre vigilance, pas de panique ! Vous trouverez quelques solutions contre la surcharge en matière organique en magasin, tels que le biobooster, le bactovase ou encore l’inoculation de bactéries. Il vous faudra néanmoins attendre le retour des beaux jours et de températures plus douces pour pouvoir bénéficier de toute l’efficacité de ces produits. Ceux-ci ne fonctionnent pas lorsque la température de l’eau est en-deçà des 8 degrés. En attendant, vous pouvez toujours passer un coup d’épuisette de temps en temps ou aspirer le fond de votre étang à l’aide d’un Pondovac.

Vous voila ainsi prêts pour un hiver en toute tranquillité et une reprise optimale de l’écosystème de votre bassin à la bonne saison !

Comment choisir sa pompe à air?

Le 17 Nov 23

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Les pompes à air jouent un rôle essentiel dans le maintien de la santé de votre étang. Elles fournissent de l’oxygène essentiel aux poissons et aux plantes aquatiques tout en aidant à prévenir la formation de glace en hiver. Mais comment choisir la pompe à air parfaite pour votre étang ? Suivez ces étapes simples (ou la vidéo de Nicolas) pour prendre la meilleure décision.

Dans cette vidéo, Nicolas, l’expert des bassins depuis plus de 30 années, vous explique comment sélectionner une pompe à air pour votre bassin. Il ne faut vraiment pas négliger l’utilité d’une pompe à air. Dans cette vidéo, Nicolas vous explique comment choisir une pompe à air adaptée à votre pièce d’eau, les modèles de diffuseur en fonction de la pompe à air mais également le diamètre du tuyau. La pompe à air se choisit en fonction du volume de votre bassin.

Étape 1 : Déterminez le volume de votre étang

La première étape pour choisir une pompe à air adaptée est de connaître le volume de votre pièce d’eau. Mesurez la longueur, la largeur et la profondeur de votre étang. Multipliez ces chiffres pour obtenir le volume en litres. Cela vous aidera à déterminer la capacité de pompe dont vous avez besoin. Un petit étang nécessite moins de puissance qu’un grand.

Pour un étang de 10M³, nous recommandons une pompe à air de 10L/M. Pour un étang de 20M³, vous allez opter pour une pompe à air qui diffuse 20 litres par minutes à 100MBAR (1M de profondeur). Vous devez choisir une pompe à air capable de fournir suffisamment d’oxygène à l’ensemble du bassin.

Étape 2 : Déterminez la quantité de poissons

Avant de choisir une pompe à air, il est essentiel de comprendre les bases de l’aération d’un bassin. Si vous n’avez pas de poissons dans la pièce d’eau, vous pouvez rester sur les 1 litre par minute par M³. Quand vous avez des esturgeons dans le bassin, et des poissons de plus grandes tailles comme des carpes koïs, on vous recommande de choisir une pompe à air supérieure à ce qui est prévu (2 litres par minute).

Étape 3 : Choix de la pompe à air qu’il vous faut

La pompe à air, et surtout la marque que vous allez choisir est un point essentiel pour définir les accessoires à choisir. Pour vous faciliter le choix, nous proposons des kits complets en fonction du volume de votre pièce d’eau. Si vous faites le choix d’une pompe à air MKC510 (pompe de 10 litres par minutes), vous allez devoir choisir un diffuseur de 10L/M, ou 3 diffuseurs de plus petites tailles.

Il existe plusieurs marques sur le marché, mais nous vous recommandons vivement une pompe à air SECOH, ou un kit OASE. Les pompes à air SECOH sont distribuées chez Aquiflor depuis plus de 30 ans, avec une fabrication d’origine japonaise. Nous disposons de l’ensemble des pièces détachées SECOH en stock.

Puissance de pompe conseillée par 1000 litres d’eau :

  • 1 litre/minute pour tout bassin
  • 2 litres/minute pour les bassins contenant un esturgeon

Étape 4 : Sélection de diffuseurs adaptés à votre pièce d’eau et tuyaux

Certaines pompes à air sont livrées avec des accessoires utiles, comme des diffuseurs d’air et des tuyaux. Ces éléments peuvent aider à distribuer l’oxygène de manière plus efficace dans votre étang. Assurez-vous de vérifier si la pompe que vous envisagez comprend ces accessoires ou si vous devrez les acheter séparément.

Pour choisir des diffuseurs adaptés, il faut partir du débit de la pompe. Si vous avez fait le choix par exemple d’une pompe à air SECOH JDK 20 (20 litres par minute), il vous faudra un diffuseur de 20LM, ou une solution avec deux diffuseurs de 10L/M. Cliquez-ci dessous pour sélectionner un diffuseur adapté à votre pompe.

Étape 5 : Installation et entretien de la pompe à air

Assurez-vous de comprendre comment installer et entretenir votre pompe à air correctement. Une installation appropriée et un entretien régulier prolongeront la durée de vie de votre pompe et garantiront son bon fonctionnement. Attention, ne jamais plonger votre pompe à air dans l’eau. Celle-ci est sensible à l’humidité ! La pompe doit toujours être installée au-dessus du niveau d’eau ! Si la pompe est installée en dessous, des retours d’eau peuvent engendrer un court-circuit.

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En suivant ces étapes simples, vous pourrez choisir la pompe à air parfaite pour votre étang, assurant ainsi la santé de vos poissons et de vos plantes aquatiques. Si vous avez des questions supplémentaires ou avez besoin d’aide pour choisir la pompe à air idéale, n’hésitez pas à contacter notre équipe d’experts chez Aquiflor.

En hiver, il est judicieux de placer quelques bulleurs dans le bassin afin de garder de l’eau libre permettant le dégazage du méthane du à la décomposition des matières organiques dans le bassin, car la vie continue sous l’eau même si c’est au ralenti. Ces bulleurs seront placés à une faible profondeur, -10cm cela afin de créer un remous à la surface.

Comment fonctionne une pompe à air?

Les pompes à air  fonctionnent selon le principe d’une membrane souple et deux clapets, un d’admission et un d’échappement. Il ne faut en aucun cas utiliser un compresseur car celui-ci utilise de l’huile pour lubrifier les paliers et le piston, l’huile mélangée à de l’eau se retrouvera inévitablement dans l’eau de votre bassin, engendrant une pollution de celui-ci. D’autre part, un compresseur donne une pression nettement plus élevée qu’une pompe à air ce qui n’est pas utile, de plus, il consomme également beaucoup plus d’énergie  

8 conseils indispensables pour une eau claire et limpide en septembre

Le 8 Sep 23

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Tout ce que vous devez savoir en septembre pour un bassin équilibré. Voici nos conseils indispensables pour profiter d’un petit coin de paradis dans votre jardin. C’est bientôt la rentrée et notre équipe vous invite à suivre ces quelques conseils pour profiter d’une eau claire et limpide en septembre (guide à découvrir sur l’eau claire juste ici). La première chose à faire si vous avez l’occasion de passer prochainement chez nous, c’est de contrôler votre qualité d’eau avant l’automne. Il fait encore bon, et c’est le bon moment pour entretenir correctement votre bassin.

Il est plus important de s’assurer que votre bassin est en bon état alors que nous nous dirigeons vers des journées plus courtes et des nuits plus longues ! Durant cette période, les poissons et les plantes de votre bassin profitent de leurs derniers bains de soleil avant les températures plus fraîches.

Effectuer un entretien de base au début de l’automne peut vous faire économiser beaucoup de travail au printemps, et surtout, de garder une eau claire en hiver. Nous recommandons l’entretien de l’étang au printemps ou à l’automne. L’hiver et l’été sont les deux saisons les plus sensibles pour vos poissons.

Septembre marque la transition entre la fin de l’été et l’approche de l’automne. Pour les propriétaires d’étangs, c’est le moment de préparer votre oasis d’eau douce pour les mois plus frais à venir. Chez Aquiflor, notre passion pour les bassins nous pousse à partager avec vous les meilleures pratiques pour garantir la santé et la beauté de votre étang. Voici quelques conseils clés pour le mois de septembre.

1. UTILISEZ DES BACTÉRIES POUR RÉDUIRE LA QUANTITÉ DE MATIÈRES ORGANIQUES SUR LE FOND

Les bactéries pour étang comme les bactéries Aquipond Bacto Maintenance jouent un rôle important dans la lutte contre l’excès de nitrates/phosphates que peut entraîner des matières en décomposition telle que la chute des feuilles. Aquipond Bacto est notre traitement d’eau incontournable pour garder une eau cristalline et des poissons en bonne santé toute l’année. Si vous souhaitez réduire la quantité de vases sur le fond, optez plutôt pour une solution comme l’Aquipond Bactovase.

Les bactéries permettent d’améliorer la qualité d’eau de votre étang, notamment en consommant de l’ammoniac nocif et des nitrites responsables des algues. Pour de meilleurs résultats, ajoutez des bactéries au moins une fois par semaine tout au long de la saison.

2. NETTOYEZ LE FOND DU BASSIN (À L’AIDE D’UN ASPIRATEUR D’ÉTANG).

N’accumulez pas trop de déchets dans le fond de votre bassin afin d’éviter une décomposition de matières organiques pour votre étang. Cette matière organique aura tendance à nourrir les algues planctoniques et filamenteuses. Nous vous conseillons d’utiliser un aspirateur pour étang, une bonne épuisette si la taille de l’étang le permet, ou de faire appel à un spécialiste du bassin pour un nettoyage efficace de l’étang (cliquez-ici).

Cliquez-ici si vous souhaitez découvrir notre guide sur les aspirateurs de bassins & d’étangs (choisir un aspirateur adapté).

3. VÉRIFIEZ LES DURETÉS DE VOTRE ÉTANG À L’AIDE D’UNE ANALYSE D’EAU.

Qui dit automne dit très généralement (..et malheureusement) fortes pluies, celles-ci font chuter vos duretés d’eau. Assurez-vous qu’elles soient assez élevées pour passer l’automne en toute sérénité. Vous pouvez effectuer une analyse d’eau gratuite dans notre magasin, ou utiliser un set d’analyse d’eau pour étang. On a aussi réalisé une vidéo pour vous apprendre à faire l’analyse d’eau vous-même (cliquez-ici).

La clarté et la qualité de l’eau sont essentielles pour le bien-être de votre bassin. L’accumulation de nutriments peut entraîner une prolifération d’algues nuisibles. C’est là que notre expertise chez Aquiflor entre en jeu. Nous vous invitons à passer chez nous pour un contrôle gratuit de la qualité de votre eau. Notre équipe, animée par une passion véritable pour les étangs, est là pour vous assister.

Nous comprenons que votre bassin n’est pas seulement un point d’eau, mais une source de plaisir. Chez Aquiflor, nous sommes déterminés à vous fournir une eau claire et limpide. Parce que nous croyons en l’importance de la qualité et du service, nous sommes toujours là pour vous aider.

4. ENLEVEZ PETIT À PETIT VOS FEUILLES MORTES QUI TOMBENT SUR VOTRE BASSIN.

Ne laissez pas à celles-ci le temps de se décomposer afin d’éviter tout excès de nitrates. Les filets de protection pour étang sont très efficaces pour protéger l’étang de la tombée des feuilles mortes. Il n’est pas encore nécessaire de le placer, mais avec la période de canicule, les feuilles peuvent tomber plus tôt.

Couvrez la surface des étangs avec un filet de protection pour empêcher les feuilles mortes d’y pénétrer. Les débris accumulés dans l’étang peuvent favoriser la croissance d’algues et la quantité de matières organiques, ce qui finira par nuire aux poissons en réduisant les niveaux d’oxygène disponibles.

C’est aussi le moment d’enlever les feuilles mortes sur vos nénuphars. Au fur et à mesure que le feuillage meurt, vous pouvez enlever les feuilles jaunes pour donner plus de vitalité à vos nénuphars. C’est aussi le bon moment pour diviser les rhizomes de nénuphars et autres plantes aquatiques.

À mesure que les feuilles commencent à tomber, assurez vous de les retirer régulièrement. Les feuilles et les débris peuvent s’accumuler et dégrader la qualité de l’eau.

5. ENTRETENEZ VOTRE UV ET VOTRE SYSTÈME DE FILTRATION (NETTOYAGE + VÉRIFICATION).

Nous vous recommandons de nettoyer votre quartz et de vérifier votre lampe UV. Il arrive souvent que le quartz s’entartre et ne laisse plus passer les rayons UV-C correctement sur l’eau. On vous invite aussi à bien nettoyer votre système de filtration et de vérifier l’étanchéité de certains joints. Nous pouvons réaliser l’entretien de votre UV directement chez nous à l’atelier.

6. PROTÉGEZ VOS POISSONS CONTRE LE HÉRON.

C’est en fin d’été et en automne que l’on constate le plus d’attaques de héron dans les bassins. Découvrez ici les différentes solutions existantes pour les faire fuir –> https://bit.ly/astuces-anti-heron / Nous disposons de plusieurs solutions chez Aquiflor qu’on sélectionnera en fonction de votre plan d’eau.

7. NETTOYEZ VOTRE VOTRE POMPE AVANT L’HIVER (À L’EAU CLAIRE).

On se motive une bonne dernière fois pour faire un dernier entretien de son matériel afin de garder une eau claire pour la fin de saison. Courage ! Pensez à bien nettoyer la pompe et la crépine pour faciliter l’aspiration des déchets vers votre système de filtration 😉

8. ADAPTEZ VOTRE NOURRITURE POUR PRÉPARER VOS POISSONS À DES TEMPERATURES PLUS BASSES.

Il est important de donner de la nourriture adaptée à base de germes de blé et facilement assimilable pour préparer vos poissons à passer l’hiver sans soucis. Quand la température d’eau est inférieure à 18°C, nous vous conseillons la nourriture wheat-germ.


Une question? Contactez-nous pour toutes questions éventuelles relatives à votre étang. Aquiflor vous propose ses services de remise en état et d’entretien d’étang. Effectuer un entretien de base au début de l’automne peut vous faire économiser beaucoup de travail au printemps.

Septembre est le mois idéal pour prendre soin de votre bassin et vous préparer pour la saison à venir. Notre équipe chez Aquiflor, avec sa passion et son dévouement pour les étangs, est prête à vous accompagner dans cette aventure. Assurez-vous que votre oasis reste belle et saine toute l’année. Rendez-nous visite pour bénéficier de notre expertise et de nos services.

L’équipe passionnée d’Aquiflor vous souhaite un merveilleux mois de septembre, plein de moments paisibles au bord de votre étang. 🌱💧🐟

Lors de notre visite chez vous, notre équipe coupera les plantes, nettoiera les filtres et elle peut sur demande, installer des filets pour retenir les feuilles qui tombent sur la surface de l’eau. Nous retirerons le filet aux alentours du mois de novembre une fois que toutes les feuilles sont tombées, vous permettant ainsi de profiter d’une vue imprenable sur votre étang tout l’hiver.

Pour que les choses restent pratiques, vous pouvez planifier votre visite en cliquant ici. On peut aussi planifier une seconde visite pour l’hivernage de l’étang, avec le retrait des filets et l’hivernage (voir service d’hivernage de bassins).

Besoin d’un conseil personnalisé ?